Le genou est la plus grosse articulation du corps. Il est essentiel à notre mobilité et à notre stabilité. Durant certains mouvements, comme la montée des escaliers, les genoux supportent de 4 à 5 fois le poids du corps. Dès lors, ils peuvent être facilement fragilisés et abîmés par différents mouvements répétitifs effectués dans certains métiers ou certains sports. La conséquence est la survenue de troubles musculosquelettiques qui causent des douleurs et limitent la mobilité.
Les genoux sont souvent malmenés par les sportifs et les athlètes de haut niveau, qui les sollicitent de manière répétée et les soumettent aux coups et aux contacts. Le tiers des blessures sportives a d’ailleurs trait aux genoux. Les métiers qui imposent d’être souvent en position accroupie ou agenouillée (plus d’une demi-heure par jour), de se relever souvent de ces deux positions, de monter fréquemment des escaliers ou de porter des charges lourdes augmentent également le risque de souffrir de douleurs au genou.
Les troubles musculosquelettiques du genou regroupent de nombreux problèmes (voir schéma).
- L’entorse, qui correspond à l’étirement d’un ligament (le tissu fibreux qui relie les os entre eux) ;
- Les tendinopathies (ou tendinites), c’est-à-dire l’atteinte du tendon, ce cordon qui relie les muscles aux os. Dans le genou, plusieurs tendons peuvent subir des traumatismes ou des déchirures ;
- Les lésions des ménisques, deux petits cartilages en forme de croissant situés entre le tibia et le fémur dans chaque genou ;
- L’hygroma ou bursite du genou, qui correspond à l’inflammation des bourses séreuses, des petites poches présentes dans le genou dont le rôle est de faciliter le glissement des tendons ;
- La compression du nerf qui descend sur le côté du mollet (nerf sciatique poplité externe).
Types
La présente fiche décrit les 3 troubles musculosquelettiques du genou les plus fréquents : le syndrome fémoro-rotulien et le syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale, souvent rencontrés chez les sportifs, ainsi que la bursite du genou, causée par une position à genoux fréquente et prolongée ou un traumatisme direct.
Ces 3 types d’affections sont liés à une surutilisation du genou et se manifestent progressivement. Elles sont rarement le résultat immédiat d’un traumatisme accidentel ou d’un choc par contact, qui provoquent plutôt des blessures aux ligaments et aux ménisques.
Le syndrome fémoro-rotulien
On estime qu’un quart des athlètes souffrent un jour ou l’autre de ce syndrome. Le syndrome fémoro-rotulien se caractérise par l’irritation des cartilages de l’articulation du genou, entre le fémur (l’os de la cuisse) et la rotule (voir schéma). Généralement, les symptômes apparaissent lorsque l’articulation est surutilisée ou qu’elle est sollicitée trop fortement, comme lorsqu’on augmente subitement l’intensité d’un exercice, ou encore lorsqu’il y a un mauvais alignement entre la rotule et le fémur.
Principales causes :
- Un affaissement de la voûte plantaire (la cambrure du pied), qui fausse l’alignement du genou, est une cause fréquente. Des facteurs héréditaires ou biologiques sont à l’origine du problème ;
- Un déséquilibre des forces musculaires exercées sur la rotule, qui produit un défaut d’alignement pendant le mouvement, est également une cause fréquente ;
- La pratique répétée de l’une ou l’autre des activités suivantes : monter ou descendre des escaliers, courir sur une pente ascendante, faire de longues randonnées pédestres, s’accroupir fréquemment ou pratiquer des activités où il faut sauter fréquemment (basket-ball, volley-ball, danse...). Ces activités constituent un problème pour les personnes qui ont un défaut d’alignement de la rotule et pour celles qui sont mal préparées physiquement ;
- Un traumatisme au genou à la suite d’une chute sur les rotules ou d’un accident de la route.
Le syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale
Ce type de blessure apparaît à long terme à la suite de la pratique répétée de flexions et d’extensions du genou. Les sportifs les plus à risque sont les coureurs de fond (de 4 % à 7 % en sont atteints) et les cyclistes. L’irritation et l’inflammation surviennent à la suite du frottement répété de deux structures du genou, dans sa partie externe : la longue bande fibreuse située à la face externe de la cuisse (la bandelette ilio-tibiale) et une protubérance du fémur (l’os de la cuisse). Cette affection est parfois appelée syndrome de l’essuie-glace, parce que la sensation de la bandelette qui frotte l’os sous la peau est souvent comparée à celle de l’essuie-glace qui grince sur le pare-brise de façon répétitive.
Principales causes :
- Un problème d’alignement du genou est très courant ;
- Un manque de souplesse de la bandelette ilio-tibiale et des muscles qui s’y rattachent (le tenseur du fascia lata et le grand fessier) est presque toujours en cause ;
- La pratique d’activités qui demandent des flexions et extensions répétées du genou, comme la course de fond, la randonnée en montagne et le cyclisme.
La bursite du genou
La bursite correspond à l’inflammation ou à l’épaississement d’une bourse séreuse, une sorte de petit coussinet rempli de liquide qui permet de réduire les frottements entre les os, les tendons et les muscles à l’intérieur du genou. Il y a 11 bourses dans chaque genou, mais la bursite survient le plus souvent en avant de la rotule (bursite prérotulienne).
Principales causes :
- Le fait de travailler fréquemment en appui sur les genoux est un facteur majeur de bursite, car cela entraine à long terme un épaississement de la bourse. On appelle parfois ce type de bursite le genou de la femme de ménage ;
- Les chutes sur les genoux (volleyball, lutte...) peuvent causer une inflammation soudaine de la bourse ;
- La course à pied peut causer l’inflammation de la bourse ansérine située sur la face interne du genou, juste sous l’articulation.
Complications possibles
Une blessure au genou non soignée peut dégénérer en douleur chronique. Un processus de compensation par la jambe non douloureuse s’installe souvent, ce qui peut entraîner d’autres problèmes biomécaniques.
Prévalence
Les troubles musculosquelettiques du genou sont extrêmement fréquents, tant chez les sportifs que chez l’ensemble des travailleurs. La prévalence est difficile à estimer, mais une synthèse d’études portant sur le rôle du travail en regard des troubles du genou a indiqué que 19 % de la population active (tous secteurs professionnels confondus) se plaignait de douleurs aux genoux survenues dans les 12 mois précédents.
Les symptômes des troubles musculosquelettiques du genou
Syndrome fémoro-rotulien
- Une douleur autour de la rotule, à l’avant du genou. Il peut s’agir de douleurs aiguës et occasionnelles, de douleurs récurrentes ou chroniques. Lors de ses premières manifestations, la douleur apparaît après plutôt que durant l’activité, mais si le problème n’est pas traité, les symptômes s’intensifient et sont présents aussi pendant l’activité ;
- Certaines personnes ressentent des crépitations dans le genou : des bruits de grattements très fins qui se produisent dans l’articulation, accompagnés ou non de douleurs. Parfois, les craquements se font très bruyants ;
- Une douleur à la rotule en position assise lorsqu’il n’y a pas assez d’espace pour étendre les jambes (comme au cinéma), appelée aussi signe du cinéma ;
- Des périodes où le genou lâche soudainement ;
- La douleur augmente lorsqu’on emprunte des escaliers ou qu’on s’accroupit ;
- L’enflure est rare.
Syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale.
Une douleur au genou, ressentie dans la partie externe (sur le côté) du genou. Elle est rarement associée à une douleur à la hanche. La douleur est exacerbée par l’activité physique (comme la course à pied, la marche en montagne ou la bicyclette). La douleur est souvent plus importante en descendant les côtes (marche ou course). Habituellement, son intensité augmente avec la distance et oblige à arrêter l’activité.
Bursite
La bursite se traduit le plus souvent par un gonflement à l’avant du genou entre la peau et la rotule. La bursite cause rarement de la douleur, une fois le choc initial passé. Il y a parfois un inconfort en position à genoux dans les cas de bursite chronique lorsque la bourse et la peau se sont épaissies.
Les personnes à risque et les facteurs de risque des troubles musculosquelettiques du genou
Personnes à risque
- Les sportifs, chez qui le genou est très sollicité. Les sports les plus à risque pour le genou sont la course, le cyclisme, le football (soccer), mais aussi les sports comme la danse, le volleyball ou le basketball qui demandent beaucoup de sauts.
- Les personnes qui travaillent en position accroupie, agenouillée ou qui portent de lourdes charges. C’est le cas, par exemple des électriciens, maçons, plombiers, poseurs de revêtements de sol, jardiniers maraîchers, etc. Une étude, fondée sur des enregistrements vidéo, a ainsi montré que 56 % du temps de travail des poseurs de revêtement de sol comportent une contrainte articulaire du genou (et 26 % pour les charpentiers).
- Les personnes amenées à monter et descendre souvent les escaliers, comme les livreurs ou les facteurs.
Facteurs de risque
Les principaux facteurs de risque des troubles musculosquelettiques sont des facteurs biomécaniques, c’est-à-dire la fréquence trop élevée d’un geste, d’une posture, d’un frottement, d’un appui, d’une contrainte, etc.
- L’obésité ou le surpoids. L’excès de poids augmente de façon importante la charge portée par le genou et peut aggraver les douleurs ;
- Un mauvais alignement du genou (genoux tournés vers l’intérieur ou l’extérieur), car cela augmente les frictions dans l’articulation ;
- Un développement insuffisant (atrophie) ou un manque de souplesse des muscles ou des tissus proches de l’articulation du genou ;
- Une mauvaise démarche, une technique de course inappropriée ou l’usage d’une bicyclette mal adaptée à la taille du cycliste peuvent également constituer de grands facteurs de risque.
La prévention des troubles musculosquelettiques du genou
Mesures préventives de base |
Recommandations générales
Syndrome fémoro-rotulien
Syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale
|
Les traitements médicaux des troubles musculosquelettiques du genou
Note. Il est important de consulter un médecin en cas de douleur au genou. Plus le traitement est retardé, plus il sera ardu. Un diagnostic précis permet d’entreprendre un traitement rapide et d’éviter l’aggravation des symptômes. La prise d’anti-inflammatoires à elle seule ne ralentit pas l’aggravation de la blessure et est insuffisante pour obtenir une guérison. Un bon suivi médical est nécessaire. |
Phase aiguë
La durée de la phase aiguë de la blessure varie. Elle est d’environ 7 à 10 jours. Elle commence par une phase d’inflammation vive qui s’étend de 48 à 72 heures, au cours de laquelle il est primordial de soulager au plus vite la douleur et l’inflammation. Par la suite, l’inflammation est encore présente, mais moins prononcée. La blessure reste fragile et les tissus sont plus facilement irritables qu’à l’habitude.
Voici quelques conseils :
- Mettre le genou au repos relatif en lui évitant les mouvements qui ont conduit à la lésion. Il s’agit d’une composante essentielle du traitement. Toutefois, une inactivité prolongée peut raidir l’articulation, en plus de diminuer la force musculaire indispensable à la stabilité du genou. Le genou ne devrait jamais être mis au repos complet, et encore moins immobilisé.
- Appliquer de la glace sur le genou pendant 10 à 12 minutes, toutes les 1 ou 2 heures durant les 2 ou 3 premiers jours. Par la suite, réduire la fréquence à 3 ou 4 fois par jour. Il est inutile d’appliquer des compresses froides ou des sacs magiques, car ils ne sont pas assez froids et se réchauffent en quelques minutes. Continuer l’application de glace aussi longtemps que les symptômes persistent.
Trucs et mise en garde pour l’application de froid On peut appliquer directement sur la peau des cubes de glace contenus dans un sac en plastique, ou les mettre dans une serviette mince et mouillée. Il existe aussi des sachets de gel mou réfrigérants vendus en pharmacie qui peuvent s’avérer pratiques. Toutefois, lorsqu’on utilise ces produits, il ne faut pas les placer directement sur la peau, car il y a des risques d’engelure. Un sac de petits pois verts (ou de maïs en grains) surgelés, déjà dans un emballage plastique, est une solution pratique et économique, puisqu’il se moule bien aux formes du corps et peut être appliqué directement sur la peau. |
Médicaments. Durant cette phase, le médecin peut occasionnellement suggérer des médicaments analgésiques, comme l’acétaminophène (Tylenol®, Atasol® ou autres), ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme l’ibuprofène (Advil®, Motrin®, ou autres) offert en vente libre, ainsi que le naproxène (Naprosyn®, Aleve®) ou le diclofénac (Voltaren®), obtenus sur ordonnance. Il ne faut pas prendre les anti-inflammatoires plus de 2 ou 3 jours. Si les symptômes sont sérieux, le médecin vous recommandera de consulter un physiothérapeute.
Phase de réadaptation
Le traitement de la plupart des troubles musculosquelettiques du genou repose sur des exercices physiques à domicile. Les exercices visent principalement à étirer la bandelette ilio-tibiale (pour le syndrome du même nom) et à renforcer les quadriceps en insistant sur la trajectoire de la rotule (pour le syndrome fémoro-rotulien). Le programme de réadaptation comprend des exercices d’étirement, de renforcement et de proprioception. S’informer auprès d’un physiothérapeute, d’un entraîneur sportif ou de son médecin.
Pour ces deux syndromes, les traitements de physiothérapie sont réservés aux cas plus graves qui ne répondent pas au programme d’exercices à domicile. La physiothérapie permet de réduire l’inflammation, de prévenir l’ankylose ou de recouvrer la mobilité perdue. Le physiothérapeute s’assurera également que l’alignement des membres inférieurs est adéquat et aidera à y apporter les correctifs au besoin. Par la suite, lorsque l’inflammation aura diminué, l’accent sera mis sur le renforcement musculaire, tout en continuant de travailler sur la mobilité de l’articulation. Pour un résultat optimal, la personne doit participer de façon active à son traitement en reproduisant à la maison les exercices enseignés.
La pose d’un bandage est peu utile dans la grande majorité des troubles du genou. De plus, pour le syndrome fémoro-rotulien, le bandage est fortement déconseillé parce qu’il crée une pression supplémentaire sur la rotule, ce qui ne peut qu’accentuer les symptômes. |
Retour aux activités normales
L’activité normale (les mouvements qui ont causé la blessure) est reprise progressivement, lorsqu’on a récupéré toute l’amplitude de ses mouvements et que la douleur est enrayée. La poursuite des exercices à domicile après la reprise normale des activités permet de prévenir les rechutes. Si les douleurs au genou sont dues à une surutilisation professionnelle, le retour au travail doit se faire en concertation avec le médecin du travail. L’adaptation du poste de travail ou de l’environnement est souvent bénéfique pour prévenir la réapparition des douleurs.
Chirurgie
La chirurgie est rarement nécessaire et l’on y a de moins en moins recours en raison des résultats décevants à long terme.
Mise en garde. Une réadaptation incomplète ou un retour trop rapide aux activités normales ralentit le processus de guérison et augmente le risque de récidive. Le respect du traitement - repos relatif, glace, médicaments analgésiques, exercices à domicile - entraîne le plein retour aux capacités antérieures chez la majorité des personnes. |
Troubles musculosquelettiques du genou : les approches complémentaires
Note. Les exercices de renforcement, d’étirement et de proprioception constituent la base du traitement de la plupart des troubles musculosquelettiques du genou et doivent absolument être intégrés dans l’approche thérapeutique globale. |
Acupuncture. Une étude publiée en 1999 laisse supposer que les traitements d’acupuncture combinés avec la physiothérapie sont plus efficaces que la physiothérapie seule pour réduire les symptômes du syndrome fémoro-rotulien et améliorer les capacités physiques. D’une durée de 1 an, cette étude a été menée auprès de 75 personnes souffrant d’un syndrome fémoro-rotulien durant l’activité physique (depuis en moyenne 6 ½ ans).
Biofeedback. L’utilisation du biofeedback pour réduire les douleurs associées au syndrome fémoro-rotulien a été évaluée dans une étude préliminaire menée auprès de 26 personnes. D’après cette étude, le biofeedback accélérerait la guérison.
Arnica (Arnica montana). La Commission E reconnaît aux fleurs d’arnica des vertus anti-inflammatoires et analgésiques en usage topique pour traiter les troubles articulaires.
Dosage On trouve dans le commerce des onguents à base d’arnica. Ces préparations devraient renfermer de 20 % à 25 % de teinture ou 15 % d’huile d’arnica pour avoir un effet. On peut aussi appliquer sur le genou des compresses ou des cataplasmes imbibés d’une infusion préparée en mettant 2 g de fleurs séchées dans 100 ml d’eau bouillante (infuser de 5 à 10 minutes et laisser refroidir avant l’utilisation).
Dosage On trouve dans le commerce des onguents à base d’arnica. Ces préparations devraient renfermer de 20 % à 25 % de teinture ou 15 % d’huile d’arnica pour avoir un effet. On peut aussi appliquer sur le genou des compresses ou des cataplasmes imbibés d’une infusion préparée en mettant 2 g de fleurs séchées dans 100 ml d’eau bouillante (infuser de 5 à 10 minutes et laisser refroidir avant l’utilisation).
Griffe du diable (Harpagophytum procumbens). La Commission E et l’ESCOP ont reconnu l’efficacité de la racine de cette plante africaine pour soulager les douleurs arthritiques et musculosquelettiques. La majorité des études réalisées jusqu’à présent ont porté sur des problèmes de douleurs lombaires et arthritiques. La griffe du diable réduirait la production des leucotriènes, des substances impliquées dans le processus d’inflammation.
Note On recommande de suivre ce traitement pendant au moins 2 ou 3 mois afin de profiter pleinement de ses effets.
Note On recommande de suivre ce traitement pendant au moins 2 ou 3 mois afin de profiter pleinement de ses effets.
Boswellie (Boswellia serrata). Dans les médecines traditionnelles de l’Inde et de la Chine, la résine qui exsude du tronc de ce grand arbre à encens originaire du subcontinent indien est employée comme anti-inflammatoire.
Dosage Prendre de 300 mg à 400 mg, 3 fois par jour, d’un extrait normalisé à 37,5 % d’acides boswelliques.
Note Les effets thérapeutiques pourront mettre de 4 à 8 semaines avant de se manifester pleinement.
Dosage Prendre de 300 mg à 400 mg, 3 fois par jour, d’un extrait normalisé à 37,5 % d’acides boswelliques.
Note Les effets thérapeutiques pourront mettre de 4 à 8 semaines avant de se manifester pleinement.
Gomme de pin (Pinus sp). Autrefois, on utilisait la gomme de pin pour traiter les douleurs articulaires et musculaires (entorses, muscles endoloris, tendinites, etc.). À notre connaissance, aucune recherche scientifique n’a été conduite sur la gomme de pin.
Dosage Appliquer la gomme, recouvrir d’un morceau de flanelle et garder 3 jours. Répéter au besoin.
Remarque Au bout de 3 jours, le corps aura absorbé la gomme et le cataplasme s’enlèvera alors sans difficulté. D’où l'importance de respecter le mode d'emploi.
Dosage Appliquer la gomme, recouvrir d’un morceau de flanelle et garder 3 jours. Répéter au besoin.
Remarque Au bout de 3 jours, le corps aura absorbé la gomme et le cataplasme s’enlèvera alors sans difficulté. D’où l'importance de respecter le mode d'emploi.
Saule blanc (Salix alba). L’écorce du saule blanc renferme de la salicine, la molécule qui est à l’origine de l’acide acétylsalicylique (Aspirine®). Elle a des vertus analgésiques et anti-inflammatoires. Bien qu’elle soit utilisée depuis des millénaires pour traiter les affections des tendons, aucun essai clinique n’a été mené pour confirmer cet usage. Plusieurs essais appuient cependant son efficacité à soulager la lombalgie.
Ostéopathie. Dans le cas du syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale, les symptômes sont parfois entretenus par un léger déséquilibre du bassin qui peut être amélioré par des mobilisations en ostéopathie.
Ondes de choc. Pour les personnes atteintes de tendinite rotulienne chronique, un traitement par ondes de choc permettrait de soulager la douleur, d’après des études préliminaires anciennes. Ce traitement qui est habituellement utilisé contre les calculs rénaux (lithotripsie extracorporelle) consiste à générer sur la peau des ondes puissantes qui vont atteindre le tendon blessé et favoriser sa guérison. En 2007, une étude menée auprès de 73 sportifs souffrant de tendinite rotulienne a montré que le traitement par ondes de choc (en moyenne 4 séances de 2 à 7 jours d’intervalle) contribue à la guérison, mais d’autres études seront nécessaires pour confirmer la validité de cette technique.
La glucosamine et la chondroïtine jouissent d’une certaine popularité auprès des personnes atteintes d’un trouble articulaire. Bien qu’il existe des preuves de l’efficacité de ces suppléments pour soulager les douleurs de l’arthrose légère ou modérée du genou, d’après nos recherches (février 2011), aucun essai clinique n’a évalué leur capacité à traiter les autres types de douleurs au genou. |
Enregistrer un commentaire