On nomme lithiase biliaire, ou cholélithiase, la formation de calculs à l’intérieur de la vésicule biliaire, l’organe qui emmagasine la bile sécrétée par le foie. Les calculs, qu’on appelle parfois des pierres ressemblent effectivement à de petits cailloux. Dans la majorité des cas, ils sont composés de cholestérol cristallisé. Des calculs faits de pigments biliaires peuvent aussi se former, surtout en cas de maladie grave au foie ou d’anémie à hématies falciformes, mais il n’en sera pas question ici.
La forme, la taille et le nombre des calculs (il peut y en avoir plusieurs centaines) diffèrent d’un individu à l’autre. Ils peuvent être aussi petits qu’un grain de sable ou gros comme une balle de golf.
La plupart du temps, les calculs n’entraînent aucun symptôme. Cependant, ils peuvent obstruer les conduits qui mènent la bile vers le foie et les intestins. Cela s’appelle une colique biliaire si la crise est passagère. N’arrivant plus à se vider, la vésicule biliaire se met alors à gonfler, ce qui peut provoquer de violentes douleurs. Lorsque les calculs ne causent pas de colique, ils sont parfois découverts au hasard d’une échographie ou d’un examen de tomodensitométrie (scan) de l’abdomen.
Mentionnons que l’intensité des symptômes ne dépend pas de la taille des calculs. En effet, de petits calculs peuvent se traduire par d’intenses douleurs, alors que de gros calculs passeront inaperçus. Ils sont parfois trop gros pour sortir de la vésicule et bloquer les canaux.
À quoi sert la vésicule biliaire? La vésicule biliaire est un petit sac en forme de poire mesurant de 7 à 12 cm de long. Elle emmagasine la bile, un liquide jaune verdâtre produit par le foie, qui sert faciliter la digestion des aliments. Durant les repas, la vésicule se contracte et libère la bile, qui circule alors dans le canal cholédoque jusqu’à l’intestin, où elle contribue à la digestion, notamment des corps gras. La vésicule se détend et se remplit de nouveau de bile. |
Causes
La bile se compose principalement d’eau, de sels biliaires (qui, en émulsifiant les graisses, jouent un grand rôle dans leur digestion par l’intestin), de cholestérol, de phospholipides, de pigments et d’électrolytes.
Les calculs biliaires de cholestérol se forment lorsque :
- la bile contient trop de cholestérol;
- la bile ne contient pas suffisamment de sels biliaires;
- la vésicule biliaire ne se contracte pas régulièrement (la vésicule est alors dite paresseuse).
On ne sait pas exactement ce qui déclenche la formation des calculs, mais divers facteurs de risque ont été mis en évidence. L’obésité en est un. Mentionnons qu’il n’existe aucun lien entre l’hypercholestérolémie et la concentration de cholestérol dans la bile.
Des calculs peuvent apparaître dans divers organes creux (reins, vessie) ou dans des glandes (vésicule biliaire, glandes salivaires), puis circuler ou se coincer dans les voies excrétrices de ceux-ci. Selon l’endroit où ils se situent, ces calculs seront composés de diverses substances : calcium, phosphate, cholestérol, sucs digestifs ou autres. Les calculs biliaires se forment généralement dans la vésicule biliaire et non dans le foie, car la bile y est plus concentrée. |
Qui est touché?
la lithiase biliaire , ou calcul de la vésicule est assez répandue et touche de 2 à 3 fois plus de femmesque d’hommes. À partir de 70 ans, de 10 % à 15 % des hommes en sont atteints, ainsi que de 25 % à 30 % des femmes. Le risque d’avoir des calculs biliaires augmente avec l’âge, pour atteindre près de 60 % après 80 ans, probablement en raison de la diminution de l’efficacité des contractions de la vésicule. Les calculs n’entraînent des complications que pour 20 % d’entre eux et il peut s’agir d’une colique hépatique, d’une cholecystite, d’une angiocholite, ou d’une pancréatite aiguë biliaire.
La colique biliaire
Une crise de colique hépatique ou colique biliaire, est due à un calcul de la vésicule qui passe dans les voies biliaires et s’y bloque de manière transitoire, empêchant momentanément la bile de s’écouler. Elle dure en moyenne de 30 minutes à 4 heures. Une durée de plus de 6 heures doit faire craindre une complication. Les douleurs s’estompent lorsque le calcul se déloge spontanément, permettant alors à la bile de s’écouler à nouveau normalement. Une personne qui a souffert d’une crise de colique biliaire risque, dans 70 % des cas, d’en subir d’autres. Si les premières crises sont supportables, elles tendent à s’aggraver lorsque les calculs ne sont pas traités.
La plupart des crises surviennent en dehors des repas. Elles peuvent se déclarer à n’importe quelle heure du jour, et le plus souvent il n’existe aucun événement déclencheur. La crise se manifeste après que la vésicule se soit contractée et ait éjecté un calcul pouvant bloquer un conduit biliaire. L’ingestion d’un repas provoque naturellement la contraction de la vésicule, stimulée par la présence des aliments dans le tube digestif. La vésicule se contracte aussi de façon aléatoire et spontanée à tout moment du jour et de la nuit.
Complications possibles
Dans la majorité des cas, les calculs biliaires n’entraînent pas de complications. Cependant, des douleurs persistantes non traitées peuvent un jour ou l’autre s’intensifier au point de conduire à des situations qui mettraient la vie en danger : la cholécystite aiguë (inflammation de la vésicule biliaire), la cholangite aiguë (inflammation des canaux biliaires) ou la pancréatite aiguë (inflammation du pancréas).
En présence des symptômes ci-dessous, consulter un médecin de toute urgence :
- fièvre ;
- couleur anormalement jaune de la peau ;
- douleur très intense et subite du côté droit de l’abdomen et qui persiste au-delà de 6 heures ;
- vomissements persistants.
Par ailleurs, les personnes souffrant de calculs biliaires présentent, à long terme, un peu plus de risque d’être atteintes d’un cancer de la vésicule biliaire, qui est cependant très rare.
Les symptômes, les personnes à risque et les facteurs de risque des calculs biliaires (lithiase biliaire)
Symptômes
Dans la grande majorité des cas, la lithiase biliaire ne provoque pas de symptômes. Les calculs sont donc découvertes lors d’un examen de la vésicule, le plus souvent une échographie.
Quand les calculs biliaires provoque des symptômes, il s’agit de crises, les coliques hépatiques appelées aussi coliques biliaires. Elles durent de 30 minutes à 4 heures. En voici les principaux symptômes.
- Une douleur brutale, intense et permanente, à type de broiement ou de torsion, ressentie au milieu ou dans la partie supérieure droite de l’abdomen. La douleur irradie parfois vers l’épaule et l’omoplate droites. La personne qui en souffre a tendance à limiter son amplitude respiratoire.
- Des nausées et des vomissements.
- Il n’y a pas de fièvre, ni de jaunisse. Et s’il en existe, il ne s’agit plus d’une colique hépatique, mais d’une complication.
Les personnes à risque
- Les femmes. Elles sont 2 à 3 fois plus sujettes à la lithiase biliaire que les hommes. On croit que cela serait attribuable aux oestrogènes qui provoqueraient une augmentation de la quantité de cholestérol dans la bile.
- Les femmes ayant donné naissance à plus d’un enfant. Le taux d’oestrogènes étant plus élevé pendant la grossesse, les risques de lithiase biliaire le seraient également. Plus les grossesses sont nombreuses, plus le risque augmente.
- Les femmes aborigènes ou d’origine hispanique. Il semble que cela serait en partie lié à des facteurs génétiques, mais aussi à des habitudes alimentaires.
- Les personnes atteintes d’une maladie gastro-intestinale, comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.
- Les personnes ayant subi une chirurgie bariatrique. Environ un tiers des personnes ayant subi ce type de chirurgie souffriront de calculs biliaires dans les mois suivant l’opération 2.
- Le risque de calculs biliaires augmente aussi avec l’âge.
Les facteurs de risque
- Obésité. Il s’agit d’un des principaux facteurs de risque. Les hommes et les femmes d’âge mûr qui affichent un surplus de poids ont deux fois plus de risque d’être atteints de lithiase biliaire que ceux qui ont un poids santé 3. Dans leurs cas, le foie produirait trop de cholestérol dans la bile. L’inactivité physique et un régime alimentaire trop riche en calories ont aussi été associés à un risque accru de calculs biliaires. L’obésité est définie en fonction de l’indice de masse corporelle (IMC).
- Inactivité physique. Une étude épidémiologique a prouvé qu’il s’agit d’un grave facteur de risque. D’après la Health Professionnals Follow-up Study, les hommes de 65 ans et plus qui regardent la télévision plus de 40 heures par semaine courent 3 fois plus de risque d’avoir des calculs biliaires que les téléspectateurs qui la regardent moins de 6 heures par semaine 4.
- Diabète. L’hypertriglycéridémie souvent associée au diabète faciliterait la formation des calculs, en plus de l’obésité et de l’inactivité physique, qui sont d’autres facteurs de risque des calculs biliaires et du diabète.
- Perte de poids rapide. Des études ont révélé que les personnes qui perdent plus de 3 livres par semaine, à l’occasion d’un régime amaigrissant, ont davantage de risque de calculs biliaires que celles qui perdent du poids plus lentement 5. D’après ces mêmes études, suivre une diète très pauvre en calories (environ 800 calories par jour) mène à la formation de calculs chez 10 % à 25 % des individus (le tiers de ces calculs étaient symptomatiques, c’est-à-dire qu’ils provoquaient une crise de colique biliaire). On croit que le taux de cholestérol dans la bile augmenterait, car le foie métabolise davantage de gras (dont le cholestérol) en période d’amaigrissement.
- Cycles de gain et de perte de poids. Surtout s’ils dépassent une dizaine de livres.
- Jeûne. Lorsque la vésicule est peu ou pas sollicitée pendant une longue période, elle ne se vidange pas régulièrement et la stagnation de la bile peut créer des calculs.
- Oestrogènes. L’hormonothérapie à la ménopause et la prise de contraceptifs oraux augmentent le taux de cholestérol dans la bile et diminuent le mouvement de la vésicule. En ce qui a trait à l’hormonothérapie lors de la ménopause, il semble que le risque augmenterait avec la durée : une hormonothérapie durant moins de trois ans entraîne deux fois et demie plus de risque, tandis qu’une hormonothérapie de plus de cinq ans en produit quatre fois plus 6.
- Certains médicaments servant à abaisser le taux de cholestérol dans le sang. Certains d’entre eux augmentent la quantité de cholestérol dans la bile.
- Une prédisposition génétique pourrait être en cause.
- Le jeune prolongé,
- La grossesse sans doute parce qu’elle entraîne une stase.
- Une alimentation pauvre en fibres.
La prévention des calculs biliaires
Peut-on prévenir les calculs biliaires? |
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Mesures à adopter pour prévenir la lithiase biliaire |
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Les traitements médicaux des calculs biliaires
Important. Les personnes qui croient souffrir de colique biliaire devraient toujours en parler à leur médecin. Même si la crise cesse spontanément, il faut pratiquer une échographie et peut-être réaliser une intervention, afin d’éviter des complications parfois graves. Et si une crise ne s’arrête pas après quelques heures, ou en cas de symptômes d’alarme survenant rapidement, (fièvre, jaunisse, vomissements), il faut consulter le plus rapidement possible. |
L’échographie de l’abdomen permet d’établir le diagnostic, détectant 90 % des calculs. Elle est associée à des examens biologiques (prise de sang) afin d’estimer la gravité de la situation. Un traitement est indiqué lorsque les calculs biliaires entraînent des crises douloureuses ou des complications. Lorsque les calculs biliaires sont découverts par hasard au cours d’un examen médical et qu’ils ne provoquent aucun malaise, il n’est pas recommandé de les traiter.
La diète
Elle est prescrite pour une durée de 48 heures au moins.
Médicaments
En cas de crise, le calcul biliaire peut obstruer un canal par où passe la bile. Cela entraîne une difficulté à l’écoulement de la bile et des réactions d’inflammation, et de souffrance de la paroi de la vésicule (ischémie ou manque d’oxygène, nécrose ou destruction des cellules de la paroi) et parfois une infection bactérienne d’où des traitements médicaux indispensables.
Les antibiotiques
Ils sont prescrits à partir de critères permettant d’estimer si la présence de bactéries est probable dans le liquide biliaire. Ces critères sont notamment la gravité des symptômes, l’âge, la présence de frissons, un diabète, une immunité déficiente, une température supérieure à 38°5 et des examens biologiques.
Les antibiotiques
Ils sont prescrits à partir de critères permettant d’estimer si la présence de bactéries est probable dans le liquide biliaire. Ces critères sont notamment la gravité des symptômes, l’âge, la présence de frissons, un diabète, une immunité déficiente, une température supérieure à 38°5 et des examens biologiques.
Les antidouleurs
La crise de colique hépatique étant parfois très douloureuse, des antalgiques sont indispensables. Le médecin prescrit des médicaments antalgiques non opiacés comme la Viscéralgine.
Les antispasmodiques
Associés aux antalgiques, comme par exemple le Spasfon.
Les antiémétiques
Il s’agit de médicaments contre les nausées et vomissements, par exemple, le Primpéran.
La crise de colique hépatique étant parfois très douloureuse, des antalgiques sont indispensables. Le médecin prescrit des médicaments antalgiques non opiacés comme la Viscéralgine.
Les antispasmodiques
Associés aux antalgiques, comme par exemple le Spasfon.
Les antiémétiques
Il s’agit de médicaments contre les nausées et vomissements, par exemple, le Primpéran.
Chirurgie
En cas de colique hépatique ou colique biliaire, le traitement antidouleur permet de passer la crise douloureuse. Une échographie abdominale est cependant toujours réalisée et en cas de calcul, une opération d’ablation de la vésicule est programmée dans le mois qui suit, de manière à éviter les récidives ou les complications.
Dans le cas de calculs biliaires entraînant une cholecystite aiguë de gravité faible ou modérée, le chirurgien pratique l’ablation de la vésicule biliaire (cholécystectomie). C’est la seule façon certaine d’éviter la réapparition de calculs biliaires, qui est fréquente.
L’intervention est le plus souvent réalisée par coelioscopie, c’est-à-dire en pratiquant de petites incisions par lesquelles le chirurgien passe des fibres optiques pour voir et les instruments nécessaires à l’intervention. Cela évite une large ouverture de la paroi abdominale et permet un rétablissement plus rapide. Dans certains cas, le chirurgien choisit cependant de réaliser une laparotomie, c’est-à-dire une ouverture du ventre.
L’intervention est le plus souvent réalisée par coelioscopie, c’est-à-dire en pratiquant de petites incisions par lesquelles le chirurgien passe des fibres optiques pour voir et les instruments nécessaires à l’intervention. Cela évite une large ouverture de la paroi abdominale et permet un rétablissement plus rapide. Dans certains cas, le chirurgien choisit cependant de réaliser une laparotomie, c’est-à-dire une ouverture du ventre.
Le rétablissement ne prend que quelques jours. Cette intervention est très fréquente et les suites en général très positives. Lorsque la cholecystite est sévère, l’opération consiste à effectuer un drainage de la vésicule au niveau de la peau.
Lors de telles interventions, l’équipe chirurgicale pratique une cholangiographie peropératoire, examen permettant de détecter un calcul dans les autres voies biliaires intra- ou extra-hépatiques, et de la voies biliaires principale. S’il en existent ils pourraient déclencher des complications par la suite et ils doivent donc être traités..
Lors de telles interventions, l’équipe chirurgicale pratique une cholangiographie peropératoire, examen permettant de détecter un calcul dans les autres voies biliaires intra- ou extra-hépatiques, et de la voies biliaires principale. S’il en existent ils pourraient déclencher des complications par la suite et ils doivent donc être traités..
L’ablation de la vésicule présente en général peu de conséquences à long terme. Après l’opération, le foie continue à produire la bile, qui passe dans le canal cholédoque pour être directement déversée dans l’intestin grêle. La personne peut donc s’alimenter normalement. La bile est alors sécrétée plus fréquemment, ce qui peut provoquer des selles plus liquides. Si le problème existe et se révèle très gênant, certains changements dans l’alimentation peuvent aider, comme éviter les aliments gras et épicés et consommer plus de fibres.
De plus, la cholestyramine (par exemple, Questran®), un médicament qui absorbe la bile dans l’intestin, aide à maîtriser cette situation.
De plus, la cholestyramine (par exemple, Questran®), un médicament qui absorbe la bile dans l’intestin, aide à maîtriser cette situation.
Calculs biliaires (lithiase biliaire) - Approches complémentaires
Mise en garde. Ces approches sont contre-indiquées en cas de colique biliaire : douleurs intenses à l’abdomen, nausées ou vomissements. Dans ces cas, il faut consulter un médecin. Les approches complémentaires ne peuvent être utilisées que si vous avez un calcul n’entraînant pas de symptômes. Sinon, vous risques d’avoir un jour une complication grave à ne pas le traiter. Les produits de phytothérapie parfois peuvent être utiles à titre préventif, pour des personnes qui savent atteintes d’une faiblesse du foie ou de la vésicule (de légers maux de ventre après un repas riche en gras, par exemple). Il est préférable de consulter un professionnel de la santé dûment formé afin d’obtenir un traitement personnalisé. |
Artichaut (Cynara scolymus). Depuis longtemps, les feuilles d’artichaut sont utilisées pour soulager les malaises digestifs liés à un mauvais fonctionnement de la vésicule biliaire ou du foie (dyspepsie). Diverses études menées auprès de personnes qui souffrent de ces symptômes ont confirmé l’effet bénéfique des extraits d’artichaut. Les substances amères contenues dans l’artichaut stimuleraient la production de la bile.
Huile essentielle de menthe poivrée(Mentha piperita) et huile essentielle de carvi. Cinq essais cliniques ont été conduits auprès de 484 patients souffrant de dyspepsie afin de vérifier l’efficacité de l’huile essentielle de menthe poivrée par voie interne associée à celle du carvi. Quatre de ces essais furent probants.
Plusieurs plantes sont traditionnellement utilisées pour soulager ce type de malaise digestif. En voici quelques-unes, dont l’efficacité a été reconnue par la Commission E, l’OMS ou l’ESCOP : les feuilles de boldo (Peumus boldus), les graines de chardon-Marie (Sylibum marianum), le curcuma, les feuilles de menthe poivrée (Mentha piperata) et les racines de pissenlit (Taraxacum officinale). Comme l’artichaut, le boldo, le chardon-Marie et le pissenlit contiennent des substances amères. Au goût, elles produisent généralement une sensation désagréable.
Éliminer certains aliments. Le naturopathe américain J.E. Pizzorno rapporte que certaines personnes peuvent bénéficier d’une diète où l’on élimine les aliments qui provoquent des réactions négatives, parce qu’ils ne sont pas bien digérés (voir notre diète spéciale Sensibilités alimentaires). D’après son expérience, certains aliments peuvent même produire des coliques biliaires chez les personnes qui les tolèrent mal.
Cure à base d’huile d’olive. La cure à base d’huile d’olive est un remède populaire dont on trouve de nombreuses variantes sur Internet. Plusieurs personnes racontent que cette cure leur a permis de se débarrasser de gros calculs biliaires. Cependant, le naturopathe J. E. Pizzorno et des experts de la clinique Mayo, aux États-Unis, déconseillent de suivre ce traitement, qui serait inefficace, selon eux. Les personnes qui ont expérimenté cette cure rapportent que leurs calculs ont été expulsés dans leurs selles. En réalité, les amas verts retrouvés dans les selles après avoir cessé la cure ne seraient pas des calculs biliaires, mais des complexes de minéraux et d’huile d’olive qui prennent forme dans l’intestin.
Cette cure consiste à consommer, chaque matin durant quelques jours, une tasse d’huile d’olive à laquelle on ajoute le jus de 2 citrons (ou d’un petit pamplemousse). Certaines recettes contiennent aussi des sels d’Epsom et du jus de pomme.
Cette cure consiste à consommer, chaque matin durant quelques jours, une tasse d’huile d’olive à laquelle on ajoute le jus de 2 citrons (ou d’un petit pamplemousse). Certaines recettes contiennent aussi des sels d’Epsom et du jus de pomme.
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