La plupart des personnes infectées par le parasite de la toxoplasmose n’ont aucun symptôme. Certains personnes peuvent ressentir des effets similaires à ceux de la grippe ou de la mononucléose tels que :
- Des douleurs corporelles.
- Des ganglions enflés.
- Des maux de tête.
- De la fièvre.
- De la fatigue.
- Des maux de gorge (occasionnellement).
Les personnes dont le système immunitaire est affaibli peuvent ressentir des signes d’infection sévère tels que :
- Des maux de tête.
- De la confusion.
- Un manque de coordination.
- Des crises convulsives.
- Des problèmes pulmonaires qui ressemblent à ceux de la tuberculose ou d’une pneumonie.
- Une vision trouble, causée par une inflammation de la rétine.
Les personnes à risque et les facteurs de risque de la toxoplasmose (toxoplasma)
Personnes à risque
Tout le monde peut attraper le parasite responsable de la toxoplasmose puisqu’il est répandu partout dans le monde.
- Les femmes enceintes peuvent transmettre la maladie au fœtus, ce qui peut entraîner de graves problèmes de santé.
Les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont plus à risque de problèmes de santé sérieux :
- Les personnes atteintes du SIDA/VIH.
- Les personnes qui suivent une chimiothérapie.
- Les personnes qui prennent des stéroïdes ou des médicaments immunosuppresseurs.
- Les personnes qui ont reçu une transplantation.
Facteurs de risque
- Être en contact avec des excréments de chats par la manipulation de terre ou de litière.
- Vivre ou voyager dans des pays dont les conditions sanitaires sont déficientes (eau ou viande contaminée).
- Très rarement, la toxoplasmose peut être transmise par une transplantation d’organe ou une transfusion sanguine.
La prévention de la toxoplasmose (toxoplasma)
Pourquoi prévenir ? |
L’infection par la toxoplasmose peut entraîner de graves conséquences chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli ou pour le développement du fœtus, chez les femmes enceintes. |
Mesures pour prévenir la toxoplasmose |
Par mesure de précaution, les femmes enceintes devraient :
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Les traitements médicaux et les approches complémentaires de la toxoplasmose (toxoplasma)
Traitements médicaux
La plupart des personnes infectées par le parasite de la toxoplasmose n’ont pas besoin de traitement et guérissent d’eux-mêmes.
Chez les personnes qui présentent des symptômes ou chez les femmes enceintes dont le fœtus est infecté et dont la grossesse est plus avancée que le premier trimestre, on traite la toxoplasmose avec une combinaison de deux médicaments antiparasitaires : la pyriméthamine (Malocide®), un médicament aussi utilisé pour traiter la malaria) et le sulfadiazine (Adiazine®), un antibiotique. Comme la pyriméthamine est un antagoniste de l’acide folique, on prescrit aussi de l’acide folique pour contrer les effets nocifs du médicament, surtout s’il est pris sur une longue période.
Des corticostéroïdes (tels que la prednisone) sont utilisés dans les cas de toxoplasmose oculaire. Des problèmes de vision peuvent tout de même réapparaître. Une vigilance constante doit être observée pour détecter précocement toute récidive et prévenir la lente détérioration de la vision.
Les femmes enceintes qui ont contracté la maladie mais dont le fœtus n'est pas infecté peuvent utiliser la spiramycine (Rovamycine®), un autre antibiotique.
Approches complémentaires
Isatis. Un essai in vitro indique que des dérivés de la tryptanthrine, un des composés présents dans l’isatis, pourrait combattre le parasite à l’origine de la toxoplasmose 2. D’autres études doivent cependant d’être menées avant de recommander tout traitement.
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