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Cette fiche traite des troubles digestifs fonctionnels et de leurs symptômes. Les problèmes spécifiques, comme les intolérances et les allergies alimentaires, le syndrome de l’intestin irritable, la gastroentérite, la maladie coeliaque, la constipation, l’ulcère de l’estomac et ulcère duodénal, et le reflux gastro-oesophagien font l’objet de fiches à part.

Les troubles digestifs fonctionnels et la dyspepsie : qu'est-ce que c'est ?

Les troubles digestifs fonctionnels sont des troubles pour lesquels il n’existe pas de lésion avérée, mais un fonctionnement gênant de l’appareil digestif. Il en existe plusieurs types, les troubles digestifs de l’estomac (perte d’appétit, nausées, brûlures gastriques, éructations, ballonnements), que l’on nomme souvent dyspepsie, et les troubles digestifs de l’intestin (ballonnements, gaz intestinaux, etc...), et ce sont des problèmes fréquents.
La dyspepsie, cette sensation de pesanteur, de trop-plein ou de ballonnement accompagné d’éructations rôts), ou de douleur dans le haut du ventre qui surviennent pendant ou après les repas, se retrouvent chez 25 % à 40 % des adultes. Quant aux gaz intestinaux émis sous forme de vents (pets), qu’on se rassure, ils se produisent chez pratiquement tout le monde, de 6 à 20 fois par jour.
Qu’est-ce que la digestion ?
La digestion est un processus biologique au cours duquel les aliments sont dégradés et transformés en nutriments assimilables qui traversent la paroi intestinale pour entrer dans la circulation sanguine.
La digestion commence dans la bouche, où les aliments sont broyés et mélangés à la salive, puis se poursuit dans l’estomac, qui sécrète des sucs digestifs acides et continue de dégrader broyer les aliments pendant quelques heures. À la sortie de l’estomac, les aliments prédigérés (appelés chyme) continuent à être dégradés dans l’intestin par les sucs digestifs provenant du pancréas et de la vésicule biliaire. Les nutriments traversent la paroi de l’intestin et circulent dans le sang pour être utilisés par l’organisme. Ce qui n’a pas été absorbé devient la matière fécale dans le côlon.

Causes

Une mauvaise alimentation ou des excès alimentaires sont probablement la première cause d’inconfort digestif. Ainsi, chez certaines personnes, le fait de manger des aliments gras, sucrés ou épicés, de boire des boissons gazeuses, du café ou de l’alcool irrite le système digestif et provoque des douleurs. Un repas trop copieux peut causer des troubles fonctionnels digestifs parfois qualifiés de crise de foie, ou indigestion.
Les troubles digestifs peuvent avoir des causes très variées :
  • La sensation de trop-plein, est souvent causée par l’ingestion d’aliments très gras qui ralentissent la digestion.
  • Les éructations à la suite d’un repas sont normales. Elles sont généralement causées par l’expulsion d’air venant du haut de l’estomac ou de l’ingestion d’air
    - en mangeant ;
    - en buvant trop rapidement ou en buvant avec une paille ;
    - en mâchant des chewing-gums (= de la gomme) ;
    - par la consommation de boissons gazeuses libérant une grande quantité de gaz carbonique.
    Cependant, elles peuvent aussi être liées à un ulcère de l’estomac ou du duodénum, à un problème de gastrite ou d’oesophagite (inflammation de l’estomac ou de l’oesophage, respectivement).
    Ingérer une trop grande quantité d’air peut aussi être à l’origine de hoquet.
  • Les flatulences (gaz intestinaux), qui sortent sous la forme de vents (pets), sont aussi un phénomène normal. Les causes les plus courantes de gaz intestinaux sont :
    - l’ingestion d’air en mangeant ou en buvant. Si l’air n’est pas éructé, il suivra le même parcours que les aliments ;
    - le type d’aliments et de boissons. Certains aliments riches en hydrates de carbone (comme les crucifères, les pois secs, les féculents, les pommes, etc...) fermentent produisant plus de gaz que d’autres ;
    - la lenteur du transit intestinal qui permet aux aliments de fermenter davantage dans l’intestin.
    Plus rarement, les gaz seront le symptôme d’une intolérance au lactose ou du syndrome de l’intestin irritable. (mettre un lien sur la fiche intolérance au lactose et sur la fiche intestin irritable)
  • Les ballonnements peuvent être la conséquence de la constipation, être un effet secondaire de médicaments ou de suppléments nutritionnels. Ils sont généralement causés par la présence de gaz dans l’intestin. Très rarement, ils seront le symptôme d’une maladie plus sérieuse, comme une occlusion intestinale ou la maladie de Crohn. (voir pour mettre des liens s’il existe une fiche)
  • Les brûlures d’estomac et les douleurs au sternum sont le principal symptôme du reflux gastro-oesophagien.
  • Les douleurs abdominales peuvent être dues  à un excès alimentaire, mais il faut penser à dépister un éventuelulcère de l’estomac. Il s’agit d’une plaie présente sur la muqueuse de l’estomac ou du duodénum, qui entraîne des douleurs et des crampes à distance des repas.

Autres causes fréquentes de troubles digestifs

  • Lorsque les symptômes surviennent brutalement et s’accompagnent d’un malaise général, la cause la plus probable est une infection gastro-intestinale ou une intoxication alimentaire. On parle alors de gastroentérite. Nausées, vomissements et diarrhée sont les symptômes les plus fréquents. Mais il peut aussi s’agir d’une pathologie plus grave comme une crise d’appendicite.
  • De nombreux médicaments, dont les antibiotiques, l’aspirine ou les antidouleurs (anti-inflammatoires non stéroïdiens), peuvent entraîner des douleurs gastriques, diarrhée ou constipation.
  • L’anxiété et le stress sont des facteurs qui suffisent parfois à déclencher des troubles digestifs.

La dyspepsie fonctionnelle

Malgré des examens médicaux poussés, le médecin peut ne trouver aucune cause permettant d’expliquer les troubles digestifs. La douleur, la gêne ou les symptômes sont pourtant bien présents, mais ils sont fonctionnels, dus à un problème de fonctionnement et non à une maladie ou une lésion organique.
Chez certaines personnes souffrant de dyspepsie fonctionnelle, l’estomac ne se distend pas comme il le faudrait après un repas, ce qui entraîne une sensation de trop-plein.

Quand consulter ?

Bien que les troubles digestifs soient le plus souvent anodins, certains signes d’alerte doivent vous pousser à consulter un médecin rapidement. En voici quelques-uns :
  • Présence de sang dans les vomissements ou dans les selles ;
  • Présence de fièvre ;
  • Douleurs abdominales très fortes, en coup de poignard ;
  • Apparition brutale des troubles digestifs sans explications évidente ;
  • Difficultés à avaler ou douleur lors de la déglutition ;
  • Perte de poids ;
  • Jaunisse ou coloration jaunâtre des yeux ;
  • Déshydratation (crampes, yeux creux, envies d’uriner peu fréquentes, sécheresse de la bouche, etc...) ;
  • Si les symptômes persistent ou sont trop gênants ;
  • Si les symptômes surviennent en rentrant de voyage ou après avoir pris un nouveau médicament.

Les symptômes de la dyspepsie (Troubles digestifs fonctionnels)

Les troubles digestifs se traduisent par des symptômes variés :
  • Une impression de digestion difficile, de pesanteur dans le haut du ventre, accompagnée de nausées ou d’éructations. Il peut y avoir également une perte d’appétit ;
  • des douleurs abdominales variables en termes de localisation (oesophage, estomac, intestin...), d’intensité et de caractéristiques (douleurs sourdes, brûlantes, par à-coups, spasmes...) ;
  • des ballonnements ;
  • des gaz intestinaux ;
  • des nausées et des vomissements ;
  • Constipation ou diarrhée.

Les personnes à risque et facteurs de risque de la dyspepsie (Troubles digestifs fonctionnels)

Personnes à risque

Tout le monde peut souffrir de troubles digestifs occasionnels. Certaines personnes sont toutefois plus à risque :
  • Les femmes enceintes, car l’utérus appuie sur l’intestin et l’estomac, provoquant souvent constipationdyspepsie ou des brûlures d'estomac.
  • Les personnes qui pratiquent un sport d’endurance. Ainsi, de 30 % à 65 % des coureurs à pied de longue distance présentent des troubles gastro-intestinaux lors de l’effort.
  • Les personnes anxieuses ou souffrant de dépression. Bien que les troubles digestifs ne soient pas uniquement psychologiques, plusieurs études ont montré que les personnes dépressives étaient davantage sujettes aux symptômes gastro-intestinaux. Ceux-ci peuvent également être aggravés par une émotion ou un stress.
  • Les personnes atteintes d’autres maladies chroniques, comme le diabète de type 2 ou la migraine, souffrent fréquemment de troubles digestifs.

Facteurs de risque

  • Une alimentation déséquilibrée (peu de fruits et légumes frais, repas rapides et peu équilibrés, etc...) et une mauvaise hygiène de vie ;
  • Une sédentarité, donc une faible activité physique ;
  • Une consommation excessive d’alcool ;
  • Le tabagisme, qui aggrave les troubles digestifs fonctionnels.

La prévention de la dyspepsie (Troubles digestifs fonctionnels)

Peut-on prévenir ?
Dans la majorité des cas, il est possible de prévenir les troubles digestifs en évacuant le stress, en adoptant une alimentation saine et variée et une bonne hygiène de vie générale, comportant en particulier de l’exercice physique.
Cependant, il est impossible de prévenir les troubles digestifs fonctionnels, dont on ignore la cause. Certaines mesures peuvent toutefois limiter les symptômes.
Mesures préventives de base

Mesures d’hygiène de vie :

  • Avoir une alimentation variée et équilibrée, riche en fruits et légumes frais et pauvre en graisses et en produits trop sucrés.
  • Boire suffisamment d’eau (de 1 litre à 1,5 litre par jour).
  • Manger lentement et dans le calme, en prenant le temps de bien mâcher ses aliments.
  • Pratiquer une activité physique régulière, nécessaire pour entretenir un bon transit digestif.
  • Limiter la consommation d’alcool et arrêter de fumer.
  • Éviter de consommer trop d’aliments pouvant irriter le système digestif, donner des ballonnements ou des symptômes de reflux. C’est parfois le cas des boissons gazeuses, des aliments très épicés ou acides, de certains aliments qui fermentent dans l’intestin (choux, pois, haricots secs, etc.), du café, de l’alcool… Tout le monde ne sera pas sensible aux mêmes aliments. Il est parfois utile de noter ce que vous avez mangé sur un carnet pour trouver les aliments qui déclenchent ou aggravent vos symptômes.
  • Éviter les repas trop copieux et trop riches. Manger plus souvent, en plus petite quantité si nécessaire.

Lutter contre le stress et la dépression

  • Apprendre à gérer son stress.
  • Si vous vous sentez triste, fatigué et que rien ne vous motive, vous souffrez peut-être de dépression. Lutter contre cet état dépressif et consulter au besoin votre médecin pour traiter ce trouble vous permettra sans doute de réduire les symptômes digestifs.

Les traitements médicaux de la dyspepsie (Troubles digestifs fonctionnels)

Le traitement des troubles digestifs dépend bien évidemment de leur cause. Généralement, ces troubles sont passagers et ne requièrent aucun traitement. Ils disparaissent d’eux-mêmes en quelques jours.
En cas de troubles digestifs persistants ou inhabituels, il est toujours préférable de consulter un médecin avant d’utiliser des médicaments.

Troubles gastriques et dyspepsie

Troubles fonctionnels de l'estomac

En cas de crampes à l’estomac causées par des contractions trop fréquentes, des antispasmodiques (comme le Bentylol® ou Chlorhydrate de dicyclomine), le Duspatalin® ou Mebeverine, Spasfon® ou Phloroglucinol dihydrate) peuvent soulager les douleurs.
À l’inverse, en cas de nausées et d’estomac paresseux (qui ne se contracte pas assez), des médicaments stimulants, comme le métoclopramide (Maxeran®) ou le dompéridone (Motilium®), peuvent être utilisés.
Dans certains cas, la dyspepsie peut être soulagée par des médicaments antidépresseurs, comme la désipramine. Ces médicaments ont probablement une action sur le système nerveux digestif qui explique leur efficacité.

Troubles fonctionnels intestinaux

Ballonnements et gaz intestinaux

La première mesure à prendre est évidemment d’éviter les aliments qui provoquent le plus de gaz (pois, lentilles, chou, brocoli, aliments sucrés, boissons gazeuses, etc...)
Si une constipation passagère est la cause des gaz, une alimentation riche en fibres alimentaires et la consommation de pruneaux ou de psyllium associée à une quantité de boisson suffisante (eau) seront en général efficaces. Cependant, la consommation d’aliments riches en fibres peut aussi entraîner la production de gaz.
Il est préférable d’utiliser des laxatifs de lest (par ex : Normacol®, Spagulax®, Transilane®, Mucipulgite®, Karayal®, Metamucil®, Prodiem® et les Kellogs Bran Buds®), qui agissent en douceur. Des laxatifs émollients (Colace®, Ex-Lax®, Soflax®, Regulex®) ou osmotiques (Forlax®, Duphalac®, Lactulose, Macrogol®, Miralax®, Lax-A-Day®) peuvent, le cas échéant, être utilisés, mais toujours sur de courtes périodes, à moins d’avis contraire de votre médecin. Les laxatifs stimulants, qui diminuent la réabsorption d’eau dans le côlon, doivent être employés en dernier recours (bisacodyl, anthracéniques, huile de ricin émulsionnée) et doivent être utilisés le moins possible, jamais plus de 1 ou 2 semaines sans supervision médicale.
Enfin, des médicaments antiflatulences (de type siméthicone ou charbons actifs), qui absorbent les gaz intestinaux en excès, peuvent soulager en cas de ballonnements importants. On les trouve en vente libre (GasX, Gastrocalm, Gas Relief, etc.)

Troubles digestifs fonctionnels (dyspepsie) - Approches complémentaires

Plusieurs plantes et suppléments peuvent aider à réguler le transit intestinal et à calmer les troubles digestifs.
Pour lutter contre la dyspepsie, un nombre impressionnant de plantes font l’objet d’un usage traditionnel. En 2002, une analyse des données scientifiques a conclu que 44 produits à base de plantes étaient traditionnellement recommandés pour traiter la dyspepsie. La liste ci-dessous n’est donc pas exhaustive, mais regroupe des approches souvent utilisées.
Gestion du stress. Les méthodes de gestion du stress ont prouvé leur efficacité sur les troubles digestifs fonctionnels, qu’il s’agisse du syndrome de l’intestin irritable ou de la dyspepsie fonctionnelle. Plusieurs méthodes ont fait leurs preuves, notamment la thérapie cognitive et comportementale, le biofeedback, l’hypnothérapie et la psychothérapie. Ces techniques permettent de se relaxer et d’apprendre à gérer la douleur. Elles sont efficaces contre le ballonnement, les douleurs gastriques et les nausées, ainsi que contre la diarrhée fonctionnelle.
 Artichaut. Les feuilles d’artichaut sont reconnues pour leur capacité à soulager la dyspepsie et à faciliter la digestion, puisqu’elles augmentent la production de bile. Ces bienfaits ont été démontrés par plusieurs études portant sur plus de 1 000 patients. En 2004, une étude menée auprès de 208 personnes atteintes d’un syndrome de l’intestin irritable et de dyspepsie a montré l’efficacité des extraits de feuilles d’artichaut pour améliorer la qualité de vie et réduire les symptômes de ces patients.
En 2010, une étude italienne a évalué l’efficacité d’un mélange commercial appelé Cinarepa et contenant des extraits de feuilles d’artichaut, de pissenlit, de l’inuline, du curcuma et de l’huile de romarin pour traiter la dyspepsie chez plus de 300 patients. Une diminution de 50 % des symptômes a été observée chez 80 % des patients au bout de 60 jours de traitement (1 capsule par jour).
 STW5. Le STW5 Iberogast®, une préparation allemande à base de 9 plantes, a montré son efficacité sur la dyspepsie, lors d’une méta-analyse conduite en 2004. La préparation à base de plantes (camomille allemande, ibéris amer, angélique, carvi, mélisse, chélidoine, réglisse, menthe poivrée) s’est avérée efficace pour soulager les brûlures d’estomac et les douleurs abdominales.
 Menthe poivrée (Mentha piperita). L'ESCOP reconnaît l'usage des feuilles de la menthe poivrée pour soulager l’inflammation des muqueuses de l’estomac et de l’intestin. Traditionnellement, la menthe poivrée a été employée pour favoriser la digestion, soulager les nausées et calmer la douleur. L’association d’huile essentielle de menthe poivrée et d’huile essentielle de cumin a également permis de réduire les symptômes de dyspepsie non ulcéreuse, selon un essai clinique mené en 2003.
Dosage
Prendre de 3 à 4 tasses d'infusion par jour (infuser, pendant 10 minutes, 1 c. à soupe de feuilles séchées dans 150 ml d'eau bouillante).
 Gingembre. La Commission E reconnaît l'usage médicinal du gingembre pour réduire les symptômes de dyspepsie.
 Chardon-Marie. La Commission E et l’OMS reconnaissent l’usage des graines de chardon-Marie contre les symptômes de dyspepsie. En Europe, cette plante fait partie de plusieurs préparations pharmaceutiques destinées au traitement de divers troubles digestifs d'origine hépatique et biliaire.
 Curcuma. La Commission E et l’OMS reconnaissent l'efficacité des rhizomes du curcuma pour traiter la dyspepsie. Outre un essai clinique qui a montré la supériorité du curcuma (4 fois 250 mg par jour) contre la dyspepsie par rapport à un placebo, des études préliminaires menées en 2003 et en 2007 ont suggéré que la prise de curcuma soulageait les symptômes causés par la bactérie H. pylori (700 mg, 3 fois par jour).
 Radis noir. La Commission E a approuvé l'usage du jus de radis noir pour traiter la dyspepsie résultant d'une mauvaise circulation biliaire. Le radis noir stimulerait les contractions de l'intestin et favoriserait la circulation de la bile.
 Boldo. La Commission E a approuvé l'usage des feuilles de boldo, utilisées comme épice au Chili, pour traiter la dyspepsie et divers troubles gastro-intestinaux. Le boldo est également utile en cas de constipation.
 Réglisse. La Commission E reconnaît l’usage de la réglisse pour prévenir et traiter les ulcères gastriques et duodénaux. Cette plante est aussi recommandée par les naturopathes pour traiter le reflux gastro-oesophagien.
 Cayenne. La capsaïcine, l’ingrédient actif du piment de Cayenne, a montré son efficacité sur les symptômes de dyspepsie dans une étude préliminaire (2,5 g de poudre de cayenne par jour).
Il semble aussi que le piment rouge fort (chili), dont l’ingrédient actif est également la capsaïcine, ait un effet bénéfique sur les troubles liés aux maladies digestives fonctionnelles. Combiné au riz et consommé régulièrement, comme dans la nourriture asiatique, le piment pourrait avoir un effet calmant sur l’inflammation des muqueuses digestives, contrairement à ce qu’on pourrait penser.
 Pharmacopée chinoise et japonaise. Plusieurs préparations à base d’herbes chinoises et japonaises sont utilisées contre les troubles digestifs fonctionnels, qu’il s’agisse de dyspepsie ou d’intestin irritable. En 2009, une méta-analyse de 14 études a souligné l’efficacité de la préparation chinoise xiaoyao san modifiée, en combinaison avec des médicaments classiques ou seule, pour réduire les symptômes dyspeptiques. Cependant, la méthodologie des différentes études reste critiquable. En 2009 également, un article de synthèse japonais a souligné l’efficacité de diverses préparations japonaises sur les troubles digestifs, le Rikkunnshi-to permettant, par exemple, de soulager la dyspepsie.

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