Les verrues sont de petites excroissances rugueuses bénignes, bien délimitées, qui se forment dans l’épiderme (la couche externe de la peau). Elles mesurent généralement quelques millimètres de diamètre, mais peuvent être plus grosses. Elles résultent d’une infection causée par un virus de la famille des papillomavirus humains (VPH), et peuvent être contagieuses. Elles sont le plus souvent indolores et ne nécessitent pas forcément de traitement. Les enfants et les adolescents sont les plus susceptibles d'être touchés.
Les verrues apparaissent le plus souvent sur les doigts ou les pieds, mais on peut aussi en avoir sur le visage, le dos ou d’autres parties du corps (coudes, genoux). Elles peuvent être isolées ou former des amas de plusieurs verrues regroupées.
Prévalence
On estime que les verrues touchent de 7 à 10 % de la population générale. Une étude menée dans une école primaire hollandaise en 2009 a toutefois conclu qu’un tiers des enfants avaient une ou plusieurs verrues, localisées principalement sur les pieds ou les mains.
Types
Il existe plusieurs sortes de verrues, dépendant du type de papillomavirus en cause. Leur aspect varie aussi selon l’endroit où elles se situent. Voici les formes les plus courantes :
- La verrue vulgaire : cette verrue prend l'aspect d'un dôme dur et rugueux de couleur chair ou grisâtre. En général, elle apparaît seule. Elle peut se former notamment sur les genoux, les coudes et les pieds (orteils), mais plus souvent sur les mains et les doigts. Rarement douloureuse (sauf lorsqu'elle est située à proximité ou sous les ongles), elle peut toutefois être gênante.
- La verrue plantaire : comme son nom l'indique, la verrue plantaire se situe sur la plante du pied. Elle peut passer inaperçue pendant un moment. En y regardant de près, on peut néanmoins observer un nodule rugueux. La verrue plantaire peut être douloureuse en raison de la pression exercée par le poids du corps. On peut avoir l’impression qu’elle est profonde, mais elle se situe toujours dans la couche externe de la peau, l’épiderme.
- Les autres types : il s’agit, entre autres, des verrues filiformes (situées sur les paupières et autour de la bouche, chez les enfants), des verrues planes (habituellement groupées sur le visage, le dos des mains et les poignets), des myrmécies (sur la plante du pied, avec des points noirs), des verrues mosaïques (sous les pieds) et des verrues digitées (souvent sur le cuir chevelu). Les verrues digitées résultent de l’empilement de plusieurs verrues, ce qui forme une sorte de minuscule chou-fleur.
Les verrues génitales ou condylomes sont un cas particulier. Elles sont causées par un type de VPH différent et peuvent poser des risques pour la santé (par exemple, chez les femmes, les condylomes augmentent le risque de cancer du col de l’utérus). Par ailleurs, elles se traitent différemment. Il n’en sera pas question dans cette fiche. |
Contagion
La contamination peut se faire directement (peau à peau) ou indirectement (par des objets ayant été en contact avec une peau infectée, comme des chaussettes ou des souliers). Les sols humides des piscines, des douches publiques, des plages et des centres d'activités sportives sont particulièrement propices à la transmission des verrues plantaires. En outre, certains VPH peuvent survivre plus de 7 jours sur une surface sèche.
Le virus s’introduit sous la peau, par une petite fissure ou une blessure parfois invisible à l’oeil nu. Si le virus n’est pas neutralisé par le système immunitaire, il déclenche une multiplication des cellules à un endroit bien précis. L'exposition au virus ne fait pas apparaître automatiquement des verrues, car le système immunitaire de chacun réagit différemment et peut être plus ou moins efficace pour combattre ce virus.
En moyenne, il s'écoule de 2 à 6 mois entre l'exposition au virus et l'apparition des verrues. C'est ce qu'on appelle la période d'incubation. Cependant, certaines verrues peuvent rester dormantes durant des années.
Chez une personne infectée, les verrues peuvent aussi se propager d’une partie à l’autre du corps. On dit qu’elles sont autocontagieuses. Il faut éviter de gratter ou de faire saigner une verrue, car cela augmente le risque qu’elle se propage. |
Évolution
La plupart des verrues disparaissent sans traitement au bout de quelques mois. Plusieurs études ont montré que les deux tiers des verrues disparaissent sans traitement en moins de 2 ans. Cependant, chez certaines personnes, elles peuvent revêtir un caractère chronique.
Complications
Malgré leur allure peu engageante, les verrues sont généralement sans gravité. Même lorsqu'on les gratte, il est rare qu'elles s'infectent, mais il est recommandé de ne pas le faire. De plus, à moins qu'il ne s'agisse d'une verrue plantaire ou qu’elle soit située près d'un ongle, elles sont habituellement indolores.
Cela dit, quelques complications sont tout de même possibles. L'apparition d'un ou de plusieurs des symptômes qui suivent devrait inciter à consulter un médecin.
- Une verrue qui persiste, se multiplie ou réapparaît, malgré les traitements maison ;
- Une verrue douloureuse ;
- Une verrue située sous l’ongle ou déformant l’ongle ;
- Des saignements ;
- Une apparence suspecte (dans des cas exceptionnels, une verrue peut s'avérer maligne). Certains cancers de la peau peuvent aussi être à tort considérés comme des verrues ;
- Des signes d'infection, comme une rougeur autour de la verrue ;
- La propagation à d'autres parties du corps ;
- Des maux de dos ou de jambes causés par une verrue plantaire douloureuse (boitement ou mauvais positionnement des pieds en marchant) ;
- Une gêne liée à l'emplacement de la verrue.
Diagnostic
Pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une verrue, le médecin inspecte d’abord la lésion. Parfois, il utilise un scalpel pour la gratter : si elle saigne ou si des points noirs sont présents, cela indique la présence d’une verrue. Très rarement, l’apparence de la lésion laisse planer un doute sur le diagnostic. Le médecin peut alors procéder à une biopsie, pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un cancer.
Les symptômes, les personnes à risque et les facteurs de risque des verrues vulgaires et plantaires
Symptômes
- Une ou plusieurs petites excroissances de peau, rugueuses et bien définies, qui apparaissent habituellement sur les mains, les orteils, la plante du pied, le visage, les coudes, les genoux ou le dos ;
- De petits points noirs dans l'excroissance. Ces points noirs ne sont pas les racines de la verrue, mais plutôt de petits vaisseaux sanguins qui se sont formés en raison de la croissance rapide de la verrue ;
- Parfois, des démangeaisons ;
- Parfois, une douleur (surtout en cas de verrue plantaire).
Remarque. Les verrues plantaires peuvent être confondues avec des cors. Toutefois, ces derniers sont exempts de points noirs. De plus, les cors sont habituellement situés sur des zones de peau qui subissent une pression ou un frottement. Le médecin ou le dermatologue pourra poser le bon diagnostic.
Personnes à risque
- Les enfants et les adolescents, surtout ceux qui ont un frère, une soeur, des camarades de classe qui ont une verrue.
- Les personnes dont la peau a tendance à s'assécher et à fendiller, de même que celles qui souffrent d’une transpiration excessive des pieds.
- Les personnes ayant une faiblesse du système immunitaire. Celle-ci peut notamment être causée par une maladie (cancer, infection au VIH, etc.) ou par des médicaments (notamment les immunosuppresseurs). En outre, chez ces personnes, les verrues sont souvent plus difficiles à traiter.
Facteurs de risque
Pour les verrues plantaires uniquement : le fait de marcher pieds nus dans des lieux publics (piscines, vestiaires, douches publiques, plages, centres sportifs, etc.).
La prévention des verrues vulgaires et plantaires
Mesures de base pour prévenir les verrues |
Pour prévenir les verrues plantaires, éviter de marcher pieds nus dans les endroits publics, en particulier dans les gymnases et les douches, de même qu’aux abords des piscines. Pour éviter la contagion
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Les traitements médicaux des verrues vulgaires et plantaires
Important. Les femmes enceintes et les personnes atteintes de diabète ou de tout autre problème de santé qui nuit à la circulation sanguine doivent éviter de traiter par elles-mêmes leurs verrues à l’aide de produits offerts en pharmacie. Elles doivent plutôt consulter un médecin. Pour les verrues qui surviennent chez les nourrissons, une consultation est également conseillée. |
Traiter ou ne pas traiter?
Les verrues vulgaires, surtout chez les enfants, disparaissent parfois spontanément en quelques jours. Chez les adultes, la guérison est souvent beaucoup plus longue, mais les deux tiers des verrues disparaissent spontanément avant 2 ans. Comme il s’agit de lésions bénignes et que les traitements sont parfois dommageables pour la peau, il n’est pas toujours justifié d’entreprendre un traitement. Différentes raisons peuvent justifier de traiter une verrue vulgaire ou plantaire : l'inconfort qu'elles créent (physique ou esthétique), la douleur, leur multiplication, les risques de contagion ou de complications, etc.
Peu importe le traitement employé, celui-ci n’élimine pas complètement le virus. Une fois la verrue guérie, le virus demeure dans l’épiderme et peut se réactiver. C’est le système immunitaire qui le tient sous contrôle, mais les récidives peuvent être fréquentes.
On ne doit jamais tenter d'enlever une verrue avec un instrument coupant, comme une lame de rasoir ou un couteau : la verrue risque alors de s'infecter, de saigner et de s’étendre, en plus de laisser une cicatrice. |
Les traitements
Le traitement dépendra de l'âge du patient, du type de verrue et de son emplacement. La plupart des traitements exigent plusieurs séances (notamment pour la verrue plantaire, plus résistante aux traitements). Les médecins ont tendance à ne pas traiter les verrues plantaires si elles ne sont pas douloureuses. Il existe de nombreux traitements, mais aucun n'offre de garantie totale.
Il est possible de devoir essayer plusieurs traitements avant de venir à bout du problème. Mentionnons enfin que l’effet placebo est assez puissant dans le traitement des verrues. En effet, l’application de solutions placebo affiche des taux de guérison variant de 0 à plus de 70 % (avec une moyenne de 27 %).
Produits à base d’acide salicylique. Plusieurs produits à base d'acide salicylique (certains contiennent aussi de l’acide lactique) sont vendus sans ordonnance et peuvent donner de bons résultats, surtout pour les verrues vulgaires (par exemple, Duoplant® au Canada, Duofilm® au Canada, Compound W® et Off-Ezy® au Canada). L’effet de l’acide salicylique est comparable à celui d’une brûlure : après application, la peau prend une allure flétrie et blanchâtre. On enlève chaque jour une fine couche de cette peau flétrie. L’acide crée également une inflammation locale qui pourrait aider le système immunitaire à combattre le virus. Il est important de suivre scrupuleusement les indications du fabricant et d’appliquer le produit quotidiennement pour qu’il soit efficace. Ces traitements sont suivis habituellement pendant 3 à 4 semaines.
La concentration en acide salicylique varie d’un produit à l’autre, entre 10 et 60 %. La concentration choisie dépendra de l’endroit où se situe la verrue et de sa résistance au traitement. Certains produits se présentent sous forme de liquide, d’autres de gel ou de pansements à poser sur la verrue. Il est déconseillé de les utiliser sur le visage ou sur d'autres zones sensibles.
N.B. Plus les applications sont commencées rapidement, plus les risques de propagation du virus diminuent.
N.B. Plus les applications sont commencées rapidement, plus les risques de propagation du virus diminuent.
Cryothérapie. La cryothérapie est un procédé qui utilise le froid afin de brûler la verrue. Le médecin dépose directement de l'azote liquide à -196 °C sur la verrue, ce qui provoque le décollement de la verrue. On applique l’azote jusqu’à ce que la peau soit gelée pendant environ 5 secondes. Le produit détruit à la fois la verrue et le virus, mais une cloque apparaît ensuite, et l’intervention est douloureuse. Habituellement, plusieurs séances (à 2 ou 3 semaines d’intervalle) sont nécessaires pour faire disparaître la verrue définitivement. Il est possible de rendre ce traitement moins douloureux en appliquant un anesthésique local 1 heure avant l'intervention. Mentionnons également que ce traitement peut dépigmenter la peau ou au contraire la rendre plus foncée. Un produit (Freeze-Away® au Canada, Cryopharma® en France) à base de froid, mois intense que l’azote liquide, est également disponible en vente libre en pharmacie.
De nombreux autres traitements existent et peuvent être proposés pour les verrues plantaires et les verrues plus résistantes
- La cantharidine au Canada (Canthacur®, Cantharone®). Vendu sans prescription, ce produit doit toutefois être appliqué par un médecin ou un podiatre. Une ampoule se forme sous la verrue et disparaît en 1 à 2 semaines. L’application n’est pas douloureuse et ce produit peut être efficace sur les verrues plantaires ;
- Après avoir pratiqué une anesthésie locale, le médecin peut inciser et extraire la verrue ou la détruire par électrocoagulation. Ces deux interventions mineures doivent être pratiquées avec soin pour éviter la formation d'une cicatrice ;
- Encore dans les cas rebelles ou chez les personnes dont l’immunité est fragile, il est possible d’injecter des interférons dans la verrue (au Canada). Les interférons sont des substances qui luttent contre les infections virales ;
- Dans les cas les plus graves, on procède parfois à l'injection de bléomycine, une substance qui empêche les cellules de se multiplier. Ce procédé convient à tous les types de verrues, mais il reste peu populaire en raison de la douleur intense qu'il provoque ;
- D’autres produits sont parfois employés : l’imiquimod, l’acide trichloroacétique, la cimétidine et le 5-fluoro-uracile ou 5-FU (souvent utilisé pour les verrues génitales) ;
- Un autre procédé consiste à détruire la verrue au laser. Cette technique ne provoque aucun saignement, mais la guérison est parfois longue et elle laisse souvent une cicatrice. Il s'agit donc d'une solution de dernier recours.
En 2006, une méta-analyse a compilé les résultats de 60 essais cliniques portant sur le traitement des verrues (excluant les verrues génitales). D’après ses auteurs, les solutions à base d’acide salicylique constituent le traitement qui détient le plus de preuves d’efficacité. Leur usage mène à la guérison dans 73 % des cas. Quant au traitement par le froid à l’azote liquide, son efficacité ne serait pas supérieure à celle de l’acide salicylique, contrairement à ce que l’on a longtemps cru. Cependant, un essai aléatoire publié en 2010 a comparé l’efficacité de ces deux traitements chez 250 patients. Pour les verrues vulgaires, la cryothérapie semblait plus efficace. En revanche, la cryothérapie, l’application d’acide salicylique ou l’abstention de traitement donnaient toutes des résultats équivalents sur les verrues plantaires.
Verrues vulgaires et plantaires : les approches complémentaires
Depuis des siècles, de multiples approches traditionnelles, allant de l’usage de plantes, à la consultation d’un guérisseur en passant par divers rituels sont utilisées pour soigner les verrues. Les approches présentées ici sont les plus reconnues, mais il en existe de nombreuses autres. |
Application de ruban adhésif en toile (duct tape). En 2002, une étude clinique menée auprès de 61 enfants ayant des verrues vulgaires concluait que le ruban adhésif traite plus efficacement les verrues que l’azote liquide (cryothérapie). Le traitement consistait à garder la verrue constamment recouverte d’un petit morceau de ruban adhésif en toile et à le remplacer au besoin. La verrue était laissée à découvert pendant une nuit à la fin de chaque semaine. Huit semaines après le début des traitements, 85 % des verrues traitées à l’aide du ruban adhésif avaient disparu, contre 60 % pour celles traitées à l’azote liquide. Les auteurs de l’étude ont émis l’hypothèse que l'irritation causée par le ruban adhésif pourrait inciter le système immunitaire à attaquer le virus.
Depuis la parution de cette étude, la Clinique Mayo aux États-Unis recommande ce traitement pour les verrues vulgaires et plantaires, de même que le Dr Andrew Weil. Le ruban adhésif a l’avantage d’être peu coûteux, non douloureux et de ne pas avoir d’effets secondaires.
Cependant, la publication de 2 études en 2006 et 2007 est venue semer le doute sur l’efficacité du duct tape. Cette fois, on a comparé l’efficacité du ruban adhésif à celle d’un placebo (un autre type de ruban, non adhésif) auprès de 193 patients (103 enfants et 90 adultes, respectivement) ayant des verrues vulgaires. À la fin de l’étude, les chercheurs n’ont observé aucune différence significative entre les 2 groupes. Des différences méthodologiques pourraient expliquer ces résultats contradictoires, entre autres le fait que le ruban adhésif utilisé n’était pas le même dans toutes les études.
Pour l’instant, les preuves d’efficacité du ruban adhésif en toile demeurent donc incertaines.
Important. Il est déconseillé d’essayer ce traitement sur des verrues situées au visage, près d’un ongle, dans la région génitale ou la région anale. Les verrues de ce type étaient exclues des 2 études.
Hypnothérapie. Quelques études et plusieurs observations cliniques indiquent que la suggestion directe, classiquement utilisée en hypnothérapie (par exemple, le thérapeute suggère à son patient que sa verrue disparaît), permettrait de traiter les verrues vulgaires et plantaires. Selon un article de synthèse portant sur le traitement des verrues vulgaires publié en 1992, cette simple technique serait efficace dans 27 à 55 % des cas. Presque sans exception, les enfants prépubères ont réagi de façon positive. Ce ne fut pas le cas pour les adultes, qui ont cependant bien répondu à des séances d'hypnoanalyse individuelles. Sur 41 adultes traités, 33 ont vu disparaître leur verrue, 2 ont abandonné avant la fin de l'étude et 6 n'ont pas obtenu de guérison. L’hypnose pourrait stimuler le système immunitaire, mais d’autres études sont nécessaires pour confirmer son éventuelle efficacité.
Eau chaude. Une simple immersion de la verrue dans de l’eau chaude (45 °C à 48 °C) pourrait aider à faire disparaître les verrues sur les mains ou les pieds, comme l’ont rapporté de petites études menées dans les années 1990. En 2010, un essai aléatoire mené sur 54 personnes atteintes de verrues plantaires a montré que l’hyperthermie (eau à 44 °C, 30 minutes par jour pendant 3 jours consécutifs, puis 2 jours supplémentaires 2 semaines après) avait permis de guérir 53 % des patients, contre 11 % de guérison dans le groupe placebo.
Extraits d’ail. L’ail a des propriétés antivirales et pourrait être efficace contre certaines verrues. L’application de fines tranches d’ail frais sur la verrue est un traitement traditionnellement utilisé. En 2005, un essai contrôlé mené auprès de 23 personnes a évalué l’efficacité d’un extrait d’ail liquide, appliqué 2 fois par jour sur les verrues. Après 1 à 2 semaines, toutes les verrues (situées principalement sur les mains) avaient disparu, sans qu’il n’y ait de récidive après 4 mois.
Aromathérapie. L’aromathérapeute Dominique Baudoux propose la recette suivante :
- mélanger 1 goutte d'huile essentielle (HE) de cannelle de Chine, 1 goutte d'HE de sarriette des montagnes, 1 goutte d'essence de zeste de mandarine et 2 gouttes d'essence de zeste de citron;
- mettre 1 goutte du mélange sur la verrue, matin et soir, durant 8 semaines ou jusqu'à la disparition de la verrue.
Consultez aussi notre fiche Aromathérapie.
- mélanger 1 goutte d'huile essentielle (HE) de cannelle de Chine, 1 goutte d'HE de sarriette des montagnes, 1 goutte d'essence de zeste de mandarine et 2 gouttes d'essence de zeste de citron;
- mettre 1 goutte du mélange sur la verrue, matin et soir, durant 8 semaines ou jusqu'à la disparition de la verrue.
Consultez aussi notre fiche Aromathérapie.
Homéopathie. Bien que les preuves scientifiques (3 études à double insu avec placebo) n'aient donné aucun résultat concluant au sujet de l'homéopathie en traitement des verrues vulgaires et plantaires, cette approche mérite d'être essayée, selon le Dr Paul Lépine, collaborateur à PasseportSanté.net. D'autant plus que l'homéopathie est dénuée de toxicité : un essai thérapeutique n'est donc pas risqué. Pour savoir quel produit utiliser, il est important de consulter un homéopathe, car le traitement varie selon les symptômes physiques, psychiques et émotionnels du patient.
Médecine traditionnelle chinoise. D’après Pierre Sterckx, médecin belge dûment formé selon cette approche médicale, la Médecine traditionnelle chinoise considère que les facteurs psychologiques ont une influence importante sur l'apparition des verrues. En effet, la médecine chinoise considère qu'en plus d'un facteur externe, les verrues comportent souvent une composante interne. L'aspect viral est représenté par l'attaque de la Chaleur externe qui se noue à la peau, explique-t-il. L'aspect psychologique est lié au feu du Foie qui s'enflamme par la colère et qui finalement assèche le Sang, de sorte qu'il se crée des nouures sèches à la peau.
Selon Pierre Sterckx, si le nombre de verrues est limité, un traitement externe suffit. Si la maladie devient chronique avec des récidives fréquentes et surtout produit de nombreuses lésions cutanées affectant de grandes surfaces du corps, un traitement interne s'impose.
Selon Pierre Sterckx, si le nombre de verrues est limité, un traitement externe suffit. Si la maladie devient chronique avec des récidives fréquentes et surtout produit de nombreuses lésions cutanées affectant de grandes surfaces du corps, un traitement interne s'impose.
Modifications alimentaires. Les personnes aux prises avec des verrues qui s’aggravent ou se multiplient pourraient bénéficier d’une diète à base d’aliments biologiques, qui permettrait de renforcer le système immunitaire.
Visualisation. S'apparentant à l'hypnose, la visualisation – ou imagerie mentale – pourrait s’avérer utile. Il s’agit de l’approche préférée du Dr Andrew Weil pour traiter une verrue. Dans ce cas, la visualisation consiste à imaginer que la verrue rapetisse. Il suffit de consacrer quelques minutes dans sa journée à créer ces images de guérison. Les enfants seraient particulièrement doués pour visualiser la disparition des verrues. À titre d’exemple, le Dr Weil propose de demander à l’enfant d’imaginer une lumière blanche qui enveloppe la verrue, pendant quelques minutes au coucher et au réveil. Au besoin, on peut demander l’aide d’un thérapeute qui utilise la visualisation. Il recommande d’essayer cette méthode avant d’avoir recours aux autres traitements médicaux.
Phytothérapie. Dans le passé, diverses plantes aux propriétés corrosives ont été utilisées comme traitement topique contre les verrues, notamment les parties aériennes de la chélidoine (Chelidonium majus), l'écorce du bouleau (Betula sp.) et du saule (Salix sp.), les rhizomes de la sanguinaire (Sanguinaria canadensis) et l'huile essentielle de cèdre (Thuya occidentalis).
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