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Les acouphènes sont des bruits parasites qu’une personne entend sans que ceux-ci existent réellement. Il peut s’agir de sifflements, de bourdonnements ou de cliquetis, par exemple. Ils peuvent être perçus dans une oreille ou dans les deux, mais aussi sembler présents à l’intérieur même de la tête, à l’avant ou à l’arrière. Les acouphènes peuvent être occasionnels, intermittents ou continus. Ils résultent d’un dysfonctionnement du système nerveux auditif. Il s’agit d’un symptôme pouvant avoir de nombreuses causes.
Un acouphène temporaire peut survenir après une exposition à une musique très forte, par exemple. Il se résorbe généralement sans intervention. Cette fiche est consacrée aux acouphènes chroniques, c’est-à-dire à ceux qui persistent et qui peuvent devenir extrêmement gênants pour ceux qui en sont atteints. Toutefois, dans la grande majorité des cas, les acouphènes n’ont pas de répercussions significatives sur la qualité de vie.

Prévalence

En général, on estime que de 10 % à 18 % de la population souffre d’acouphènes. La proportion est de 30 % chez les adultes. De 1 % à 2 % de la population est gravement touchée.
Au Québec, environ 600 000 personnes seraient touchées par ce problème, dont 60 000 gravement. L’utilisation à large échelle de baladeurs et de lecteurs MP3 chez les jeunes fait craindre une augmentation de la prévalence à moyen terme.

Types

Il existe 2 grandes catégories d’acouphènes.
Les acouphènes objectifs. Certains d’entre eux peuvent être entendus par le médecin ou par le spécialiste consulté, car ils sont causés par des troubles qui, par exemple, rendent le flot sanguin plus audible. Ils peuvent aussi parfois se manifester par des clics répétés, parfois liés à des mouvements anormaux des muscles de l’oreille, que l’entourage peut entendre. Ils sont rares, mais généralement, la cause est identifiable et on peut alors intervenir et traiter le patient.
Les acouphènes subjectifs. Dans leurs cas, le son n’est audible que par la personne atteinte. Ce sont les acouphènes les plus fréquents : ils représentent 95 % des cas. Leurs causes et leurs symptômes physiologiques étant pour l’instant très mal cernés, ils sont beaucoup plus difficiles à traiter que les acouphènes objectifs. En revanche, on peut améliorer la tolérance du patient à ces bruits internes.
L’intensité des acouphènes varie d’un individu à l’autre. Certaines personnes sont peu atteintes et ne consultent pas. D’autres entendent des bruits en permanence, ce qui peut nuire à leur qualité de vie.
Note. Si on entend des voix ou de la musique, il s’agit d’un autre trouble, appelé hallucination auditive.

Causes

Entendre des acouphènes n’est pas une maladie en soi. Il s’agit plutôt d’un symptôme très souvent lié à une perte d’audition. Selon l’une des hypothèses avancées par les spécialistes, ce serait un signal fantôme généré par le cerveau en réponse à un endommagement des cellules de l’oreille interne. Une autre hypothèse évoque la dysfonction du système auditif central. Des facteurs génétiques pourraient être en cause dans certains cas.
Le plus souvent, les facteurs liés à l’apparition d’acouphènes sont :
  • Chez les personnes âgées, la perte d’audition attribuable au vieillissement.
  • Chez les adultes, une exposition excessive au bruit.
Parmi les multiples autres causes possibles, on compte les suivantes :
  • La prise à long terme de certains médicaments pouvant endommager les cellules de l’oreille interne.
  • Une blessure à la tête (comme un traumatisme crânien) ou au cou (entorse cervicale, etc.).
  • Le spasme d’un petit muscle de l’oreille interne (muscle stapédien).
  • L’obstruction du canal auditif par un bouchon de cérumen.
  • Certains troubles ou maladies :
    - la maladie de Ménière et parfois la maladie de Paget;
    - l’otospongiose (ou otosclérose), une maladie qui réduit la mobilité d’un petit os de l’oreille moyenne (l’étrier) et peut entraîner une surdité progressive (voir schéma);
    - des infections de l’oreille ou des sinus (otites à répétition, par exemple);
    - une tumeur située dans la tête, dans le cou ou sur le nerf auditif;
    - un mauvais alignement de l’articulation temporo-mandibulaire (qui permet les mouvements de la mâchoire);
    - des maladies touchant les vaisseaux sanguins; elles peuvent causer des acouphènes dits pulsatiles (3 % des cas environ). Ces maladies, telles que l’athérosclérose, l’hypertension ou une anomalie des capillaires, de la carotide ou de la jugulaire, peuvent rendre le flot sanguin plus audible. Ces acouphènes sont de type objectif;
    - les acouphènes objectifs non pulsatiles peuvent être causés par une anomalie de la trompe d’Eustache, par des troubles neurologiques ou par des contractions anormales des muscles de la gorge ou de l’oreille moyenne.

Évolution et complications possibles

Certains acouphènes se manifestent de façon très progressive : avant de devenir permanents, ils sont perçus de façon intermittente et seulement dans des endroits calmes. D’autres apparaissent brusquement, à la suite d’un événement particulier, comme un traumatisme sonore.
Les acouphènes ne sont pas dangereux, mais lorsqu’ils sont intenses et continus, ils peuvent devenir très dérangeants. En plus de provoquer insomnie, irritabilité et troubles de la concentration, ils sont parfois associés à la dépression.

Les symptômes des acouphènes

La liste des types de bruits entendus par les personnes souffrant d’acouphènes est longue. Il semble que le bruit le plus fréquemment mentionné soit le sifflement, mais les patients nomment aussi les sons suivants :
- pulsations
- cliquetis
- bourdonnements
- chuintements
- tintements
- vrombissements
- bruissements, etc.
Selon leur cause, les acouphènes peuvent s’accompagner d’une perte d’audition, de nausées, de somnolence, de vertiges, de douleur ou de l’impression persistante d’avoir un bouchon dans les oreilles.
Beaucoup de personnes atteintes souffrent aussi d’une intolérance aux bruits forts ou ont une perception forte ou douloureuse de sons perçus comme normaux ou faibles par des gens en bonne santé. On appelle ce trouble l’hyperacousie.
En général, les acouphènes sont moins gênants durant la journée, car ils sont masqués par d’autres bruits présents dans le milieu de travail ou à la maison. En revanche, ils sont plus perceptibles le soir et peuvent entraîner des troubles du sommeil chez de nombreuses personnes.

Les personnes à risque d'acouphènes

  • Les personnes âgées. Le vieillissement cause souvent une détérioration des mécanismes de l’audition, ce qui peut provoquer l’apparition d’acouphènes.
  • Les hommes. Ils sont plus touchés que les femmes par ce type de symptômes.
  • Les personnes exposées au bruit :
- les personnes travaillant en milieu industriel;
- les camionneurs et tous ceux que leur profession oblige à utiliser souvent une automobile;
- les mécaniciens automobiles;
- les ouvriers de la construction;
- les soldats en zone de conflit;
- les musiciens;
- les habitants des villes ayant une forte densité de population;
- les personnes qui fréquentent régulièrement les discothèques, les boîtes de nuit, les salles de concert et les raves, ou qui écoutent de la musique à un volume élevé avec leur baladeur ou leur lecteur MP3;

Les facteurs de risque d'acouphènes

  • Une exposition excessive au bruit. L’oreille interne est tapissée de quelques milliers de cellules auditives. Ces cellules sont fragiles et, une fois détruites, elles ne peuvent pas se régénérer. Celles-ci sont munies de cils vibratiles, dont la fonction est de transmettre la vibration sonore. Lorsque des sons de forte intensité sont perçus par l’oreille, ces cils s’abaissent avant de se redresser au bout d’un moment. Toutefois, une exposition régulière à un nombre trop élevé de décibels (dB) entraîne tôt ou tard des dommages permanents aux cellules auditives et à leurs cils vibratiles.

    Il peut arriver aussi qu’une exposition unique à un son particulièrement violent (la détonation d’une carabine ou d’un pétard, par exemple) tout près de l’oreille provoque une atteinte irréversible des cellules auditives. Cela cause une atteinte auditive permanente et peut donc provoquer des acouphènes.
  • L’activité physique et les mouvements de la tête accroissent les acouphènes de type pulsatile.
  • L’usage de certains médicaments. Lorsqu’ils sont pris à long terme, certains médicaments peuvent causer des acouphènes. En voici quelques-uns :
    - de hautes doses d’acide acétylsalicylique (Aspirine®) ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène (Advil®, etc.);
    - les antipaludéens, comme la quinine;
    - certains diurétiques, comme le furosémide (Lasix®, etc.);
    - divers médicaments utilisés en chimiothérapie;
    - certains antibiotiques.
Note. La résistance aux effets indésirables du bruit et des médicaments varie grandement d’une personne à l’autre.
  • Le stress. Le stress n’est pas un facteur de risque d’acouphène, mais il peut augmenter la perception de l’acouphène et donc aggraver son impact sur la qualité de vie.
Selon Santé Canada et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une exposition continue à un bruit de 70 dB ou moins n’entraîne pas de perte d’audition. Cependant, un niveau sonore ambiant dépassant 85 dB durant plus de 8 heures, tous les jours et durant plusieurs années, peut être dangereux pour l’ouïe. L’OMS précise également que l’oreille d’un adulte peut supporter un niveau sonore occasionnel allant jusqu’à 140 dB, mais dans le cas d’un enfant, cette exposition ne devrait jamais dépasser 120 dB.
Les décibels
L’échelle des décibels (dB) est logarithmique et non arithmétique. Ainsi, une hausse de 3 dB fait doubler le niveau sonore, et une hausse de 10 dB le multiplie par 10.
En revanche, les décibels de deux machines à laver placées à proximité l’une de l’autre ne s’additionnent pas : si chacune émet 60 dB, le niveau sonore sera de 63 dB et non pas de 120 dB.

La prévention des acouphènes

Mesures préventives de base
Attention au bruit. Éviter de s’exposer inutilement et trop souvent à des volumes sonores très élevés ou même moyennement élevés. Au besoin, utiliser des boules Quies®, des coquilles protectrices ou des bouche-oreilles en mousse, que ce soit au travail, en avion, durant un concert rock, en utilisant des outils bruyants, etc.
Attention à certains médicaments.Éviter de prendre de façon prolongée de hautes doses d’anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’acide acétylsalicylique (Aspirine®, par exemple) et l’ibuprofène (Advil®, etc.). Voir plus haut la liste partielle des médicaments potentiellement toxiques pour les oreilles (ototoxiques). En cas de doute, s’informer auprès de son pharmacien ou de son médecin.

Mesures pour prévenir l’aggravation
Éviter les endroits très bruyants.
Déterminer les facteurs aggravants.L’alcool, la caféine ou le tabacaugmentent les acouphènes de certaines personnes. Les aliments très sucrés ou les boissons contenant de faibles quantités de quinine (Canada Dry®, Quinquina®, Brio®, Schweppes®, etc.) peuvent avoir cet effet sur d’autres individus. Ces facteurs aggravants varient d’une personne à l’autre.
Réduire et gérer son stress.Pratiquer la relaxation, la méditation, le yoga, une activité physique, etc., permet de réduire le stress et l’anxiété, qui sont à la fois des conséquences et des éléments aggravants des acouphènes.
Éviter le silence absolu en cas d’hyperacousie. Lorsqu’on souffre de cette intolérance aux bruits forts, il est préférable de ne pas rechercher le silence à tout prix ni de porter des bouchons d’oreille, car cela peut rendre le système auditif encore plus sensible, donc diminuer le seuil d’inconfort.
Mesures pour prévenir les complications
Se soumettre à un suivi médical régulier en cas d’acouphènes graves. Lorsque les acouphènes sont forts et constants, ils peuvent devenir intolérables et mener à la dépression. Il est donc important de consulter un médecin pour obtenir une prise en charge adéquate.

Les traitements médicaux des acouphènes

Comme les acouphènes ont des origines très diverses, il n’existe pas de traitement unique. En règle générale, les acouphènes sont difficiles à traiter, mais il existe des méthodes offrant de bons résultats.

Traitement de la maladie sous-jacente

Dans le cas où les acouphènes sont liés à une maladie bien déterminée, il est possible d’obtenir une amélioration ou même la guérison en soignant la maladie en cause : otite ou autre infection, otosclérose, maladie de Paget, maladie de Ménière, etc. Toutefois, ces maladies ne sont pas toutes curables facilement. Le retrait d’un bouchon de cérumen ou l’ablation d’une tumeur peut aussi mettre fin aux acouphènes.

Modification de la médication

Lorsque les médicaments sont la cause du problème, un changement de traitement ou une diminution du dosage peut réduire ou faire disparaître les acouphènes.

Médicaments

Si les acouphènes sont causés par une perte d’audition ou par des dommages auditifs consécutifs à une exposition excessive au bruit, il n’existe, pour l’instant, aucun traitement spécifique. Différents médicaments ont été utilisés (des vasodilatateurs, du baclofène, de la cinnarizine, des benzodiazépines comme le clonazepam), mais la plupart ont plus d’effets indésirables que d’effets positifs.
Dans certains cas particuliers, des médicaments visant à contrôler le stress ou la dépression (comme l’amitriptyline) peuvent être prescrits avec de bons résultats.
Des personnes ont obtenu un certain soulagement avec des suppléments de niacine (vitamine B3), mais le résultat est imprévisible (à prendre sous supervision médicale seulement).
Des injections de corticostéroïdes (dexaméthasone) à travers le tympan peuvent également être efficaces dans certains cas.
Le médecin pourra proposer divers médicaments, mais sans aucune garantie d’efficacité.

Masquage de l’acouphène

Le générateur de sons blancs. Cet appareil diffuse, dans l’oreille atteinte, un son blanc (un bruit similaire à celui produit par un appareil radio syntonisé entre 2 stations) à un faible volume. Ce son masque l’acouphène et réduit les inconvénients chez le patient. Cet appareil ressemble à une prothèse auditive; un audiologiste peut en fournir un. Les générateurs de sons blancs sont recommandés aux patients dont l’audition est normale ou presque normale.
La prothèse auditive. L’utilisation d’une prothèse auditive peut réduire l’inconfort de certains patients souffrant d’une perte légère ou modérée de l’ouïe en rendant leurs acouphènes moins audibles. Lorsque la prothèse est insuffisante, ils peuvent aussi recourir à un générateur de sons blancs.
Éviter le silence complet
À la maison, le bruit d’un ventilateur, une musique douce ou un autre bruit ambiant peuvent masquer partiellement les acouphènes.
La plupart des personnes souffrant d’acouphènes sont particulièrement incommodées au moment du coucher à cause de l’absence de bruit. L’utilisation d’une radio à faible volume placée sur une table de nuit peut masquer suffisamment les acouphènes. Un réveil analogique, qui émet un tic-tac, peut aussi aider, ainsi que le grésillement d’une radio réglée sur une fréquence ne correspondant à aucune fréquence d’émission.

Thérapies et techniques

Thérapie acoustique d’habituation (TAH). Cette approche, mise au point par un spécialiste américain (Jastreboff), est souvent mentionnée sous son nom anglais : Tinnitus Retraining Therapy (TRT). Elle comprend des rencontres thérapeutiques permettant à la personne atteinte de mieux vivre avec ses acouphènes. On lui explique le mécanisme des acouphènes et l’influence des facteurs émotionnels, on lui apprend des techniques de relaxation et de diversion de l’attention, etc. Il s’agit, entre autres, de reprogrammer son cerveau afin qu’il filtre les sons de façon sélective. Le but est que la personne entende seulement les sons utiles et ignore les sons inutiles.
La TAH inclut aussi une exposition au bruit pour éviter le silence, ainsi que le port, selon le cas, d’un générateur de sons blancs ou d’une prothèse auditive. Cette thérapie s’étale sur 18 mois environ et inclut autour de 16 heures de suivi personnalisé. Celui-ci est idéalement offert par une équipe multidisciplinaire comprenant un otorhinolaryngologiste, un audiologiste et un ergothérapeute. En 2010, une étude clinique menée auprès de 123 patients a conclu que la TAH était plus efficace que le masquage des acouphènes.
Thérapie cognitivo-comportementale. Cette approche psychologique peut améliorer de façon marquée la qualité de vie d’une personne souffrant d’acouphènes. Elle repose sur des techniques de relaxation, de visualisation et de diversion de l’attention, et sur un remodelage des pensées et des croyances au sujet des acouphènes. Des chercheurs suédois ont même obtenu un certain succès auprès de sujets participant à un programme de thérapie cognitivo-comportementale offert sur Internet. La durée du traitement est généralement de 3 mois. La thérapie cognitivo-comportementale peut être complétée par une thérapie par le bruit : il s’agit d’éviter le silence, de porter un générateur de sons blancs, de s’assurer de maintenir un bruit ambiant, etc. D’après une méta-analyse publiée en 2010, la thérapie cognitivo-comportementale ne permet pas de réduire la force des acouphènes, mais elle est efficace contre la dépression et améliore la qualité de vie.
Traitement expérimental : stimulation magnétique transcranienne (SMT). Cette technique est notamment utilisée pour soigner la dépression majeure chez des personnes qui ne répondent pas aux traitements habituels. Une impulsion magnétique indolore est transmise à travers le crâne. Dans le cas des acouphènes, on cherche à diminuer l’activité des neurones dédiés à l’audition en utilisant une technique de stimulation particulière.
Éviter l’isolement. Faire partie d’un groupe de soutien (voir plus bas) et maintenir un réseau amical et social permet de réduire l’anxiété et la dépression et d’éviter l’isolement.

Les pproches complémentaires des acouphènes

 Biofeedback. Quelques études se sont penchées sur l’efficacité du biofeedback pour soulager les acouphènes. Les techniques de biofeedback utilisées varient, mais les résultats sont globalement positifs. Par exemple, un essai mené en 2008 auprès de 130 personnes a montré qu’une série de 12 séances de biofeedback sur 3 mois permettait de soulager durablement les acouphènes et d’améliorer le seuil de tolérance des personnes atteintes.
 Hypnothérapie ou autohypnose.Plusieurs essais cliniques ont donné des résultats encourageants. L’hypnothérapie ne guérit pas les acouphènes, mais peut améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Voir notre fiche Hypnothérapie.
 Acupuncture. Bien que l’acupuncture soit populaire auprès des personnes souffrant d’acouphènes, les auteurs de 2 synthèses d’essais cliniques (en 2000 et 2004) ont conclu qu’elle n’était pas efficace. Des essais ultérieurs ont cependant indiqué qu’elle peut procurer un certain soulagement.
 Mélatonine. Au moins 4 essais préliminaires montrent que la prise de 3 mg de mélatonine par jour peut non seulement améliorer le sommeil des personnes souffrant d’acouphènes, mais aussi réduire la perception qu’elles ont des sons gênants.
 Zinc. Selon certains chercheurs, les personnes vieillissantes souffrant d’acouphènes sont souvent carencées en zinc. Une supplémentation pourrait donc les soulager. Le rôle de ce minéral dans l’apparition du problème n’est toutefois pas bien connu et certaines personnes ayant des acouphènes ne présentent pas de déficit en zinc. Les résultats des études menées jusqu’ici ne permettent pas de conclure de façon claire à l’utilité d’une supplémentation en zinc.
 Pharmacopée chinoise. En Médecine traditionnelle chinoise, il existe des préparations destinées à traiter des maladies qui entraînent des acouphènes. Par exemple, la préparation Tian Ma Gou Teng Yin Wan, utilisée en cas d’hypertension artérielle, pourrait soulager les acouphènes qui découlent de cette affection. Même chose dans le cas des préparations Da Zao Wan et Liu Wei Di Huang Wan, employées pour soulager certains symptômes de la ménopause, dont les acouphènes. Voir notre section Pharmacopée chinoise.
 Ginkgo (Ginkgo biloba). La Commission E allemande reconnaît l’efficacité des extraits de feuilles de ginkgo biloba pour traiter les acouphènes d’origine vasculaire(une minorité des cas d’acouphènes). On pense que l’efficacité du ginkgo tient au fait qu’il améliore la circulation sanguine dans les capillaires irriguant le cerveau. Cependant, les résultats de l’ensemble des études cliniques pointent vers l’absence d’efficacité de cette plante.
Dosage
Prendre de 120 mg à 160 mg par jour d’un extrait normalisé à 24 % ou 25 % de glucoflavonoïdes et à 6 % de terpéno-lactones.

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